
Le jeu collectif “à la nantaise“ touche aussi les start-up des industries culturelles et créatives. Un secteur porteur d’innovations et créateur d’emplois. Une dynamique que souhaitent impulser Atlanpole, la technopole nantaise et le cluster du Quartier de la création en lançant la seconde saison de Creative Factory. Ce programme d’accélération de six mois combine un suivi personnalisé par les équipes d’Atlanpole et du cluster, à des ateliers collaboratifs et une trentaine d’heures de conseils en communication, business-plan ou juridiques dispensés par des cabinets partenaires. "La Creative Factory s’ancre dans un dispositif d’innovation collaboratif dans lequel s’inscrit Nantes et la dynamique du Quartier de la création", se félicite Franckie Trichet, conseiller communautaire en charge de l’innovation au sein de Nantes métropole.
La 1ère saison donne ses fruits
Parmi les six projets accompagnés lors de la saison 1, trois sont actuellement engagés dans une démarche de levée de fonds pour un montant global de 600 000 euros. Si trois projets étaient déjà structurés juridiquement, l’accompagnement de l’accélérateur a permis la création deux entreprises et d’une association, et d’une quinzaine d’emplois. Et certaines start-up ont déjà bien amorcé leur développement commercial comme Egide, qui fabrique des casques de vélos haut de gamme au design avec des matériaux nobles comme le cuir, le lin ou des fibres de carbone. Les casques sont désormais distribués dans 35 magasins en France et en Europe. La PME nantaise compte en écouler 2000 exemplaires dès l'année prochaine.
62 candidatures
Pour sa seconde édition, la Creative Factory entend aider à la concrétisation de sept projets ou start-up sélectionnés parmi 62 candidatures. Le champ des industries culturelles et créatives étant vaste, les projets des lauréats le sont tout autant : un réseau social musical, un studio de création transmédia, des livres pour les personnes dyslexiques ou encore du mobilier en béton léger. Parmi les lauréats, on retrouve Sensorwake, le réveil olfactif mis au point par Guillaume Rolland, un jeune nantais de 19 ans. La start-up, déjà repérée par Google, pré-commercialise son produit via une campagne de financement participatif. Pour un objectif initial de 50 000 dollars, la campagne Kickstarter atteint à ce jour les 170 000 dollars. Cela permettra à Sensorwake, en parallèle de l’accompagnement de la Creative Factory, de lancer la production et livrer ses premiers réveils d’ici à fin 2015.
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