
Les objets connectés, on en parle beaucoup, ils commencent à envahir nos magasins mais qui les achète ? La Fnac a mené l'enquête, en partenariat avec la société Livosphere, auprès de 2 000 clients. L'enseigne a commencé à aménager des rayons dédiés spécifiquement aux objets connectés à l'automne 2013. Elle ne veut pas rater ce virage, alors que de nouvelles enseignes spécialisées comme Lick investissent ce terrain.
simplicité et prix, deux critères d'achat
Qu'a appris l'enseigne culturelle ? Rien de totalement inattendu : sans surprise, l'acheteur typique d'un objet connecté est plutôt geek, jeune et urbain, avec un profil d'early adopter (il y a d'ailleurs corrélation entre acheteur d'objet connecté et utilisateur d'iPhone). Mais son approche est plutôt conventionnelle : il privilégié le côté pratique, et attend de l'objet qu'il lui "simplifie la vie". "Les objets connectés ne sont absolument pas vus comme des gadgets", a commenté Katia Hersard, responsable du e-commerce et du marketing de la Fnac, lors de la présentation de l'étude le 18 juin à la Connected Conference.
Reste un obstacle majeur : le prix. Les objets connectés sont encore perçus comme beaucoup trop chers : 92% des membres du panel le pensent. Ils sont 71% à estimer qu'ils sont "trop chers par rapport à ce qu'ils apportent". Le prix est d'ailleurs le facteur-clé pour choisir leur canal d'achat. Les consomateurs interrogés sont nombreux à consulter sites spécialisés, tests et comparatifs avant de faire leur sélection.
Les montres connectées très attendues
A propos des types d'objets les plus attendus, la smartwatch arrive en tête (56% des répondants comptent en acheter une dans les prochains mois), devant les bracelets (52%). Les marques installées, comme Sony et Samsung, bénéficient d'un taux de notoriété nettement supérieur aux nouveaux entrants. Les acteurs français comme Netatmo et Withings ont encore un effort de communication à faire pour être connus du très grand public.
Bonne nouvelle pour tous les acteurs de la filière : les early adopters ne sont pas déçus par leurs achats. Bien au contraire : ils sont 96% à se dire satisfaits des objets acquis. Le bouche à oreille généré par cette industrie naissante est donc positif.