Opencell lève 6,8 millions d’euros pour imposer sa plateforme de monétisation agile en Europe
Créé en 2015 à Dijon (Côte-d’Or), Opencell répond aux nouveaux comportements des consommateurs avec sa plateforme de facturation des abonnements et des usages. Avec cette nouvelle levée de fonds de 6,8 millions d’euros, la start-up entend accélérer son développement en France et en Europe.
"S’imposer comme leader européen des plateformes de monétisation agile", tel est l’objectif de David Meyer, cofondateur d’Opencell avec son associé Ethan Beardsley. Les deux hommes viennent de lever 6,8 millions d’euros au cours d’une série A. Opencell a développé une solution pour faciliter la facturation et le suivi des paiements des abonnements et des usages pour répondre aux profondes mutations des modes de consommation. Ils sont à un certain détachement vis-à-vis de la propriété de la part des jeunes générations et à l’apparition de nouveaux services digitaux.
"Nous travaillons pour des secteurs comme la mobilité avec les Velib parisiens par exemple, ou encore pour la vente au détail, avec les extensions de garantie Darty notamment, mais aussi pour les secteurs de la téléphonie ou l’énergie", détaille le dirigeant. Après avoir obtenu près de 650 000 euros lors d’une levée d'amorçage et 1,5 million d’euros dans le cadre d’un bridge (financement à court terme), Opencell a reçu le soutien de Seventure Partners, Alliance Entreprendre et de son investisseur historique Capital Grand Est pour cette nouvelle levée de fonds.
Renforcer ses capacités commerciales
"Nous voulons transformer notre société très technique en société commerciale de vente du produit", explique David Meyer. Les nouveaux financements visent d’abord à développer la roadmap du projet en créant un module de devis dynamique, CPQ (Configure, Price, Quote). David Meyer affiche d’autres ambitions.
"Nous voulons continuer notre expansion internationale en faisant de la France le hub pour l’Europe du sud, en ouvrant une entité en Allemagne en juin prochain pour l’Europe du Nord avant une seconde, en 2022, en Pologne pour gérer l’Europe de l’Est et Centrale." Opencell entend étoffer ses équipes passant de 60 à 90 collaborateurs d’ici la fin de l’année 2021. Parallèlement, la start-up veut réduire son empreinte carbone en adoptant un système start and stop pour ses machines.
Se distinguer de l’existant
Destinée aussi bien au B2C qu’au B2B, la solution digitale compte actuellement 70 clients dont six issus du CAC 40. "Nos concurrents offrent surtout de vieilles solutions coûteuses à installer et à entretenir quand nous sommes tournés vers de nouvelles technologies, plus rapides à mettre en œuvre et plus agiles."
David Meyer évoque ainsi le cœur de la plateforme développé en Java, l’utilisation d’une suite Red Hat et des interfaces développées en React tandis qu’il met l’accent sur le choix de travailler en open source. "Les directions des systèmes d’information (DSI) qui achètent notre solution peuvent lever le capot et voir à l’intérieur. C’est disruptif et nous sommes sans doute les seuls au monde à le faire." Par ailleurs, l’ensemble des données des clients SaaS sont hébergées sur la plateforme cloud française OVH, garantissant une conformité avec les contraintes RGPD.
En collaboration avec des experts comme Saleforce ou Microsoft Dynamics CRM, la start-up entend jouer son rôle dans la relation client. "L’automatisation du processus permet à l’entreprise de réaliser des économies de coût qui se mesure notamment à travers la production d’une facture juste. Dans le cas d’une facture erronée, le client peut s’agacer et rompre sa relation avec le fournisseur", conclut le dirigeant.
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