Oqton lève 40 millions de dollars pour développer son logiciel d'impression 3D industrielle
Fondé par deux anciens d'Autodesk, Ben Schrauwen et Samir Hanna, Oqton veut révolutionner le secteur manufacturier avec sa plateforme de gestion de flux dédiée à la fabrication additive et la soudure. L'entreprise belgo-américaine vient de lever 40 millions de dollars pour développer sa solution et étendre ses partenariats commerciaux.
L'éditeur de logiciel Oqton spécialisé dans l'industrie 4.0 vient de lever 40 millions de dollars. Le tour de table a été mené par Fortino Capital, investisseur dans les logiciels B2B, le fonds d'investissement de la Région flamande PMV et la société industrielle suédoise Sandvik.
Ses deux fondateurs Samir Hanna et Ben Schrauwen, ancien d'Autodesk, et plusieurs business angels dont Carl Bass (ex-CEO d'Autodesk), Dries Buytaert et Peter Mercelis ont également participé au tour de table.
Tisser de nouveaux partenariats
Avec ces nouveau fonds, l'entreprise, partagée entre San Francisco et Gand en Belgique, souhaite développer davantage sa plateforme et élargir ses partenariats commerciaux dans différents domaines et sur plusieurs marchés verticaux dans la fabrication additive, le soudage robotisé et l'usinage CNC (procédé de fabrication qui utilise les ordinateurs pour envoyer des commandes à des machines-outils).
Fondé en 2017, Oqton a développé une plateforme baptisée "FactoryOS" pour la fabrication additive et au soudage qui permet d'optimiser la planification de la production, éliminer les tâches répétitives, accéder aux technologies à distance et sur plusieurs site… Pour se faire, elle combine plusieurs logiciels de fabrication, de la conception au système de gestion de qualité (QMS), en passant par le pilotage de la production (MES).
Concevoir, simuler, inspecter...
Ainsi, les utilisateurs peuvent concevoir, préparer, simuler, programmer, surveiller, analyser, tracer, inspecter et certifier leurs produits sur une unique plateforme. FactoryOS est également alimentée par des systèmes d'apprentissage automatique ce qui lui a permis d'automatiser totalement "les marchés verticaux de la dentisterie et de la joaillerie, entrainant une réduction générale des coûts de 30 %", explique Samir Hanna, cofondateur et président exécutif d'Oqton.
Un responsable peut par exemple programmer des alertes en fonction du niveau d'oxygène dans la chambre d'impression ou pour être averti lorsque des pièces risquent de ne pas être terminées à la date de livraison fixée.
Une stratégie de partenariats
Oqton, qui compte 56 salariés, ne commercialise pas directement son logiciel auprès des industriels mais tisse des partenariats avec des entreprises spécialisées dans l'impression 3D, qui intègrent ensuite FactoryOS dans leurs imprimantes 3D. La société travaille avec EOS, Sisma, Trumpf, Prodways et Sandvik.
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