
A l’occasion de l’université d’été de la CFE-CGC/Unsa le 3 juillet, le patron de SFR a assuré que son groupe ne pouvait pas échapper à l’idée de s’adapter à cet environnement difficile, faisant notamment référence à l’arrivée de Free sur le marché de la téléphonie mobile en début d’année.
Par rapport à ses concurrents sur le marché mobile, Bouygues et SFR, le groupe Orange est selon lui plus épargné car cette activité ne représente que 25% du chiffre d’affaires de l’opérateur historique.
"Il faut s'adapter sans brutalité, en concertation avec les partenaires sociaux", et "se donner le temps de le faire", a poursuivi le PDG de France Télécom. Mon obsession, c'est de rechercher les axes d'adaptation qui ne remettent pas en cause la politique sociale du groupe".
Il en a profité pour revenir sur le sujet des départs à la retraite : "nous avons 2, 3 ou 4 ans devant nous (...) pour nous adapter à une équation démographique qui permettra des départs à la retraite. Ce ne serait pas raisonnable de partir avec l'idée que l'on va garder les mêmes effectifs à l'horizon cinq ans" et "personne ne peut s'engager sur une stabilité des effectifs".
Selon lui l’effort doit se porter sur l’emploi des jeunes, car il est "important que l'on réponde à cette demande sociale forte".
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