Ordermark lève 120 millions de dollars pour sa solution d'optimisation des commandes en ligne de repas
La start-up américaine Ordermark a annoncé mardi 27 octobre un nouveau cycle de financement de série C dirigé par SoftBank Vision Fund 2, et destiné à déployer massivement son outil de gestion des commandes en ligne auprès des restaurateurs américains.
Ordermark, fournisseur américain de solutions de gestion des commandes en ligne pour les restaurants, a annoncé mardi 27 octobre avoir réuni 120 millions de dollars dans le cadre d’un financement de série C. La levée de fonds, menée par Softbank Vision Fund 2, fait également entrer Act One Ventures parmi les investisseurs de la jeune pousse.
Cet argent frais a vocation à déployer les outils logiciels dédiés au secteur de la restauration, frappée de plein fouet par la pandémie de Covid-19. "Avec 92% du trafic des restaurants désormais hors domicile, ce financement nous donne la possibilité de fournir à plus de restaurants des moyens innovants d'atteindre davantage de consommateurs", explique Alex Canter, dirigeant et cofondateur d’Ordermark.
Un partenariat avec Kiwibot
Fondée en 2018, Ordermark a mis au point une technologie de gestion des commandes en ligne dédiée aux professionnels de la restauration. Elle propose aux indépendants comme aux enseignes de centraliser les commandes passées sur les applications mobiles des différents services de commande en ligne afin d’optimiser leur traitement et la livraison. La particularité de la solution est d’avoir été conçue et améliorée par un restaurateur de Los Angeles.
Alors que les conséquences de la pandémie de Covid-19 sont toujours très vives dans le secteur et que de nombreux pays songent à confiner, les restaurants sont également affectés par les mesures de couvre-feu. Ordermark souhaite convaincre que sa solution peut aider le secteur non seulement à à optimiser les commandes mais également et surtout générer des revenus supplémentaires grâce à l’activité en ligne. Dans la dimension de ce commerce "sans contact", elle a également noué un partenariat avec Kiwibot, ce qui permet aux restaurants de proposer aux clients finaux de choisir, parmi les options de livraison, l’acheminement de leur repas par un robot autonome.
Le boom des repas livrés à domicile
La société californienne espère également les persuader, via sa filiale Nextbite, de développer une offre de restauration virtuelle en développant notamment les cuisines fantômes ("ghost kitchen"). Nextbite propose aux enseignes et aux marques d'utiliser ces sites comme point de départ des livraisons à domicile. Ces sites cachés et dédiés à la restauration pullulent dans les centres villes, où ils permettent aux professionnels de proposer des livraisons express, mais ils sont néanmoins mis en cause pour les conditions de travail imposées aux employés et aux livreurs, et jugées difficiles, voire illégales.
En Europe, la start-up belge Deliverect s'est spécialisée dans la gestion et l’exécution des commandes en ligne des restaurants. Après un tour de table en avril de 16,25 millions d’euros, l'entreprise a .ouvert un bureau en France. Depuis le confinement, la livraison de repas à domicile connaît un essor considérable, avec une incursion notable de la grande distribution (Casino, Carrefour...) et des acteurs de VTC (Uber), y compris en France. La tendance devrait encore s’accentuer lors de cette deuxième vague.
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