Oups, le nouveau nom de Facebook (Meta) est déjà pris par un vendeur de PC
Petit cafouillage dans le projet de changement d'identité de Facebook. La marque "Meta" a déjà été déposée par un petit assembleur américain d'ordinateurs, baptisé Meta PC. Ce n'est pas la première fois que l'entreprise rencontre un problème de ce type.
Raphaële Karayan
Meta, nouveau nom du groupe Facebook, fait actuellement beaucoup de publicité à un petit assembleur de PC venu d'Arizona. Meta PC, c'est son nom, revendique l'antériorité du dépôt de marque, réalisé en août dernier, a-t-il confié à Business Insider. C'est-à-dire avant Facebook, qui l'a déposée le 28 octobre. Meta PC utilise cette marque depuis novembre 2020.
L'entreprise, qui monte notamment des PC pour gamers et pour les professionnels, aurait accepté de céder sa marque à Meta... à condition que le groupe lui verse 20 millions de dollars pour solder le litige, rapporte TMZ. Business Insider précise néanmoins que la fondation Chan Zuckerberg avait également déposé le nom "Meta", et cette fois-ci dès 2018.
Séquence de communication pour Meta PC
Reste à savoir ce qu'en dirait un tribunal, dans la mesure où un même nom de marque peut très bien être utilisé par deux entreprises différentes tant qu'elles ne sont pas sur le même secteur d'activité. Le seul lien, en l'occurrence, est le matériel informatique, mais le point commun est mince. Par ailleurs, la presse américaine indique qu'aucun des deux dépôts de marque n'a encore été approuvé par le Patent and Trademark Office, équivalent de l'INPI français.
En attendant, à lire son fil Twitter, on ne peut pas dire que la posture de Meta PC soit très agressive. L'assembleur paraît surtout prompt à surfer sur le buzz, comme son patron qui en rigole sur le réseau social.
an announcement regarding our new name from our founder @zackshutt pic.twitter.com/I7tofqPa6Z
— META PCs (@METAPCs) October 28, 2021
Mais plus sérieusement, Facebook a un problème avec les marques déposées. Son projet de cryptomonnaie, Libra, rebaptisé Diem, a fait l'objet de deux procédures judiciaires : l'une de la part de la néobanque Finco Services, qui estimait qu'il avait copié son logo (ils avaient fait appel à la même agence créative, qui avait visiblement recyclé son design). L'autre émanant de Libra Insurance, une assurtech israélienne qui lui réclamait 1,4 million de dollars. Et quand Facebook a finalement rebaptisé son projet Diem, c'est l'application de paiement britannique Diem qui l'a menacé de poursuites.
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