Un encouragement pour une mission difficile
Cette distinction sonne comme un encouragement. Paul Boudre a succédé au cofondateur de Soitec, André-Jacques Auberton-Hervé, en janvier 2015 comme directeur général et en septembre 2015 comme président du conseil d’administration. Il a une double mission très difficile : d’abord réussir la sortie de l’entreprise de l’activité solaire et son recentrage sur l’électronique, ensuite redresser ses comptes financiers dans le rouge depuis de longues années.
Chef de file d'une filière française pour la loi de Moore
Soitec occupe une position clé dans la filière FD-SOI de puces sur silicium sur isolant avec des gravures de 28, 20 et 14 nanomètres, développée conjointement avec STMicroelectronics, ST-Ericsson et le CEA-Leti. C’est une alternative française à la technologie FinFET de transistors 3D mise au point par le géant américain
Intel pour la poursuite de la loi de Moore et adoptée notamment par
Samsung et
TSMC.
Ingénieur de l’École Nationale Supérieure de Chimie de Toulouse, Paul Boudre, 57 ans, dispose de près de 30 ans d’expérience dans l’industrie des semi-conducteurs. Il a rejoint Soitec en 2007 après avoir exercé des fonctions de direction chez
IBM, STMicroelectronics, Freescale, Atmel et KLA-Tencor.
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