Pour 19 milliards de dollars, Western Digital ne fait qu'une bouchée de SanDisk
Western Digital, leader de la conception de disques-durs, vient d'annoncer le rachat de SanDisk, spécialiste des cartes à mémoire flash, pour 19 milliards de dollars.
Sarah Sermondadaz
Le mariage des deux géants vient d'être officialisé à travers un communiqué daté du 21 octobre 2015 : Western Digital, leader de la conception de disques-durs, rachète SanDisk, spécialiste des cartes à mémoire flash. L'objectif ? "Devenir leader du stockage de données", explique Steve Milligan, CEO du groupe. Une ambition rendue possible par la diversification de tous les supports de stockage.
Car si Western Digital a progressivement acquis de nombreux concurrents sur le marché des disques durs (Hitachi en 2011 par exemple), il était jusqu'ici peu présent sur le marché de la mémoire statique (mémoire dite SSD, pour solid state disk, par opposition au HDD, pour hard drive disk), une technologie d'avenir qui pourrait bien éclipser le disque dur. Coût total de l'opération ? 19 milliards de dollars, soit 16,7 millions d'euros, sous la forme de financement de la dette et d'actions Western Digital.
Mariage à trois
L'événement n'est en soi pas une surprise : le 14 octobre 2015, certains médias annonçaient déjà la mise en vente de SanDisk, citant des sources internes proches du dossier. Il y était question de Western Digital, mais aussi de Micron Technology, groupe concurrent qui développe aussi des supports de mémoires flash. C'est le premier qui a remporté l'offre.
Pour Western Digital, l'intérêt ne réside pas seulement dans l'acquisition de SanDisk : ce dernier est aussi partenaire de Toshiba depuis 15 ans. Cette acquisition lui permet ainsi de réaliser une joint venture avec la société japonaise, et de favoriser l'assimilation par l'américain de nouvelles technologies.
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