
Le paiement, le spatial, l'automobile... et les brevets ? Non content de perturber des industries historiques, Elon Musk, le patron de Tesla Motors, vient d'ébranler le petit monde de la propriété industrielle en permettant à "qui le veut" d'exploiter librement (en respectant quand même un certain nombre d'engagement comme le rappelle Pierre Breese) ses technologies. Dans son message posté sur son blog, il affirme, à grand renfort de phrase pompeuse, qu'il ne poursuivra pas ceux qui utiliseront ses découvertes. Philanthropie ? Ce serait trop simple. L'entrepreneur, fondateur de Space X ou de Paypal, le fait dans son intérêt bien compris. En libérant l'usage de ses technologies, il entend faire croître un marché de la mobilité électrique encore modeste. 400 000 voitures de ce type ce sont vendues dans le monde depuis le début de l'année, ce qui représente peu face aux 63 millions d'automobiles vendues sur la planète.
Au-delà de ces considérations économiques, cette ouverture (très encadrée encore une fois) nous incite à repenser notre relation aux brevets, les objectifs poursuivis en les mettant en oeuvre et à questionner leur efficacité.
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