
Le conducteur d'une Tesla Model S est décédé le 7 mai dernier en Floride dans un accident de la circulation. Fait notable, le véhicule étant en mode Autopilot, une fonction de conduite semi-automatisée que le constructeur américain a mis à disposition de ses utilisateurs en octobre 2015. A noter qu'en dépit de la manière dont il est fréquemment présenté, le système n'est pas complètement autonome et que le conducteur est tenu de garder les mains sur le volant et de rester vigilant tout au long du trajet.
Suite à cet accident hors du commun, l'agence américaine chargée de la sécurité routière (la NHTSA) vient d'annoncer l'ouverture d'une enquête préliminaire. Les premiers éléments recueillis révèlent que la berline électrique, qui roulait sur une voie rapide (vitesse limitée à 65 miles par heure, soit 105 km/h), a heurté un poids lourd tournant vers la gauche. Dans un communiqué, l'entreprise Tesla a affirmé que la peinture blanche du camion a empêché le système de le détecter car il se fondait dans le ciel nuageux. Le conducteur n'a pas réagi à temps et sa voiture est passée sous la remorque.
Ironie du sort, le conducteur décédé dans cet accident avait publié en avril dernier une vidéo montrant comment le système de conduite autonome avait réussi à éviter une collision avec un véhicule qui ne l'avait pas vu. Le patron de Tesla, Elon Musk, a exprimé ses condoléances dans un tweet, tout en rappelant qu'il s'agit du premier accident mortel après 130 millions de miles (soit environ 210 millions de kilomètres) parcourus par des Model S en mode "Autopilot". Un chiffre à comparer à la moyenne d'un mort tous les 94 millions de miles (150 millions de kilomètres) aux Etats-Unis.
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