
La Commission nationale de l'informatique et des libertés (Cnil) annonce dans un communiqué que 80% des organismes mis en demeure en juin dernier pour la violation de la législation sur les cookies se sont mis en conformité. En revanche, quatre d'entre eux ont sollicité un délai supplémentaire et quatre n'ont pas encore répondu.
Les sites des partis politiques
Une nouvelle vague de contrôles est déjà en préparation, ajoute l'autorité française. Elle continuera de cibler "des acteurs privés nationaux et internationaux" et des "organismes publics dont les sites web génèrent un trafic important". Compte tenu du calendrier électoral, un focus sera fait sur les sites des partis politiques. L'identité des organismes n'est pas précisée.
A travers ces campagnes, la Cnil souhaite vérifier le respect d'un principe bien particulier : le fait de refuser les cookies doit être aussi simple que de les accepter. Cette obligation fait partie des lignes directives et de la recommandation adoptées par la Commission et entrées en vigueur le 1er avril dernier.
60% d'organismes étrangers
Entre 2020 et 2021, la Cnil a adopté près de 70 mesures correctrices – des mises en demeure et des sanctions – en lien avec le non-respect de la législation sur les cookies. Dans 60% des cas, il s'agit d'organismes étrangers, précise l'autorité.
Le chantier des cookies est pourtant loin d'être terminé. Début septembre, le Royaume-Uni a appelé ses homologues du G7 à s'unir face à la mauvaise utilisation des cookies. Cette prise de parole s'inscrit dans un contexte de changements majeurs. Google a annoncé la fin des cookies tiers dans son navigateur Chrome.
Cette initiative s'inscrit dans le cadre de son programme "Privacy Sandbox" ayant pour objectif d'offrir plus de confidentialité aux internautes grâce à la mise en place de nouvelles méthodes de pistage publicitaire censées être moins intrusives, comme les "Federated Learning of Cohorts" (FLoC) en phase de test.
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