Tout le dossier Tout le dossier
-
IoT
Quand l'économie du partage inspire les constructeurs de voitures connectées
-
Auto
Match de voitures autonomes : design chez Akka vs vitesse chez Vedecom
-
Technologie
De la plus conceptuelle à la plus réaliste, défilé de cinq voitures autonomes stars de l'ITS
-
Transport
"Pour que notre minibus autonome soit accepté sur route, il faudrait lui apprendre à conduire mal", avance Henri Coron (Navya)
-
Automobile
Les voitures autonomes font peur... et se décarcassent pour rassurer les "conducteurs"
-
Auto
ITS 2015 : Les véhicules autonomes en quête d'autorisation pour rouler sur route ouverte
-
Auto
A Bordeaux, les véhicules autonomes se familiarisent avec leur environnement
-
Robotique
Quel design pour la voiture autonome ?
-
Automobile
Des véhicules autonomes sur route ouverte à Bordeaux en octobre 2015
Quand l'économie du partage inspire les constructeurs de voitures connectées
La voiture connectée fait partie des sujets phares du salon mondial ITS de Bordeaux.
Les équipementiers ont planché sur ses fonctionnalités, et la voient comme une base pour développer l'économie du partage.
Marine Protais
"Ici vous avez votre chaîne Deezer, là vos messages, la météo en haut, et sur le côté des évènements à proximité, ils vous sont proposés selon vos préférences", explique Steve Le Cocq, chef de projet innovation chez Continental. Il s'agit là de toutes les fonctionnalités de l'écran du prototype de voiture "Holistic Connectivity" de Continental, présenté au 22e salon des systèmes de transports intelligents à Bordeaux (Gironde) du 5 au 9 octobre.
"Connectivité" est l'autre mot phare, après "autonome", du secteur des transports intelligents. Les équipementiers et les constructeurs sont nombreux à proposer des interfaces sous formes de tablettes ou d'écrans, permettant au conducteur du futur de rester connecter en permanence. Pour le meilleur et pour le pire, à l'instar de Nissan et de sa voiture spéciale "Share natives" (les jeunes nés dans la culture du partage).
Faciliter le covoiturage
Toujours à bord de l'Holistic Connectivity, une bannière apparait sur l'écran. C'est Paul qui demande à être covoituré. "Ici, c'est une simulation, prévient Steve Le Cocq. Mais la voiture est capable de localiser les personnes à la recherche de co-voiturage qui se trouvent sur ma route. Là, j'accepte de venir le chercher en appuyant sur "Ok", et la voiture recalcule mon itinéraire." Pour Continental, l'idée est d'établir des partenariats avec des sociétés comme Blablacar pour les intégrer à son système.
L'équipementier a également développé un système de reconnaissance, que l'on retrouve chez d'autres entreprises du secteur comme le japonais Aisin. Chez Continental, la reconnaissance se fait par les yeux. Une fois que la voiture a reconnu le conducteur, elle l'autorise ou non à démarrer. "C'est un système qui permettrait de sécuriser la location de voitures entre particulier", explique Steve Le Cocq.
L'institut Vedecom s'est lui aussi intéressé à l'économie du partage. Il a conçu le système "Opticities". Cette application intégrée au système de la voiture fournit aux conducteurs un trajet multimodal (vélo, voiture, transport en commun) optimal. Il intègre les nouvelles formes de mobilité comme le covoiturage.
La voiture autonome et connectée : "une base pour l'économie du partage"
"Nous voulons faire des voitures autonomes et connectées une base pour l'économie du partage, avance Seval Oz, directrice générale d'ITS Continental, la section destinée aux systèmes de transports intelligents de l'équipementier. Nous souhaitons que le conducteur puisse tout gérer depuis sa voiture. Par exemple si j'ai besoin de louer mon appartement sur Airbnb, je peux le faire de ma voiture. On peut même imaginer, si mon appartement est connectée, que je puisse ouvrir ma maison depuis ma voiture et ouvrir la porte à distance, détaille-t-elle. Si nous ne pouvons pas être connectée en permanence, l'économie du partage ne peut pas se développer."
Pour le moment, les conducteurs sont peu nombreux à utiliser les technologies du véhicule connectée. Pour Seval Oz, le véhicule autonome est la solution. "Il rassurer les automobilistes sur le véhicule autonome, leur faire comprendre qu'ils sont plus en sécurité avec un ordinateur au volant. Et en se laissant conduire, ils pourront profiter de toutes les fonctionnalités de leurs voiture."
1Commentaire
RéagirPARCOURIR LE DOSSIER