Quel est le profil-type d'un utilisateur de la téléconsultation ?
D'après une étude menée par Maiia, il s'agit d'une femme de 40 ans qui réside en Ile-de-France, vivant avec au moins un enfant de moins de 18 ans. Ses principales motivations sont le gain de temps et la rapidité de la prise de rendez-vous en cas de symptômes ou sur recommandation de son médecin.
L'entreprise française Maiia, éditrice d'une plateforme de téléconsultation, a mené une étude pour dresser le portrait-robot d'un utilisateur de la téléconsultation. Ces informations sont très utiles pour comprendre qui et pourquoi une personne a recours à la télémédecine plutôt qu'à une consultation en présentiel.
Les femmes de plus de 40 ans
Ce sont les femmes (53,1%) qui ont majoritairement recours à la téléconsultation. Un tiers des patients a entre 35 et 49 ans. Chez les plus de 50 ans, ils sont 25,4 % à la pratiquer. Un chiffre équivalent à la tranche d'âge des 25-34 ans. Ils sont 16,3% chez les jeunes de 18-24 ans.
De plus, cette étude montre que 61,2 % des patients en téléconsultation ont au moins un enfant de moins de 18 ans. 14 % des Français ont recours à ce service pour un de leurs enfants.
La pratique est largement représentée et concentrée en région Ile-de-France (24%). Cependant, l'étude montre que la téléconsultation est également répandue sur l'ensemble du territoire. Dans le détail, la carte de France est coupée en deux. A l'Ouest, la téléconsultation est bien moins utilisée avec 12% dans le Sud-Ouest et 15% en Bretagne.
Au contraire, les habitants en Auvergne-Rhône-Alpes (25%) et dans le Grand Est (24%) utilisent beaucoup ce service. "De telles disparités s'expliquent, outre la densité de population, par le mode de vie et la culture propres à chaque région", souligne Maiia.
Le gain de temps est le premier avantage
Le gain de temps (51%) et la rapidité de la prise de rendez-vous (43%) sont les principaux avantages perçus par les personnes interrogées. Ils sont 43,3% à téléconsulter en cas de symptômes, 29% sur recommandation de leur médecin traitant et 23% sans savoir de soucis particulier (renouvellement d'ordonnance, attestation…). A l'inverse, la principale raison de non-utilisation de la télémédecine est l'absence de contact direct avec le professionnel de santé.
La téléconsultation s'est considérablement accélérée avec la pandémie de Covid-19, note Maiia. Elle représente aujourd'hui 10% du total des consultations, contre 0,1% en février 2020. Bien que plébiscitée par les Français, cette pratique divise encore les praticiens.
L'association des Entreprises de Télémédecine (LET) plaide pour un assouplissement des conditions d'accès, en particulier le principe de territorialité qui commande qu'une consultation physique doit avoir eu lieu dans les 12 mois qui précédent pour que l'acte soit remboursé.
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