
Blackberry va mal. Le Z10, le dernier smartphone de la gamme du fabricant canadien, ne fournit pas les résultats escomptés.
Le 28 juin, le groupe a fait état d'une perte inattendue pour le premier trimestre 2013-2014. Le fabricant a également pris de court les investisseurs en prévoyant des comptes dans le rouge au deuxième trimestre.
"100 % ouvert à des partenariats ou des alliances"
Devant les actionnaires de Blackberry réunis en assemblée générale le 9 juillet, Thorsten Heins n’a pas cherché à faire l’autruche. "Nous n'avons clairement pas fourni les résultats qu'escomptaient les analystes et les investisseurs à court terme", a-t-il reconnu, comme le rapporte l’AFP. "Nous travaillons nuit et jour pour apporter des améliorations".
Ce sur quoi planche l’Allemand à la tête de Blackberry, c’est une alliance pérenne avec un partenaire industriel, pour laquelle Heins se dit "à 100% ouvert ". "Avant de rentrer dans des options stratégiques, je pense qu'on doit créer de la valeur", a-t-il simplement lâché.
Thorsten Heins lorgne-t-il un rapprochement avec Microsoft ? Une option qui pourrait bénéficier aux deux industriels. Microsoft pourrait ainsi investir dans Blackberry et l’aider à sortir la tête de l’eau, et jouir des parts de marché de la marque canadienne pour mieux armer ses Windows Phone face au duopole Android-iOS.
Un partenariat Blackberry-Microsoft-Nokia ?
Dans ce cas de figure, un troisième partenaire officieux pourrait avoir un rôle à jouer : le finlandais Nokia, déjà lié à Microsoft autour du système d’exploitation mobile Windows Phone.
Après avoir déjà décliné une offre de Microsoft similaire à celle conclue avec Nokia il y a quelques années, Thorsten Heins pourra-t-il refuser encore longtemps de s’allier à la firme américaine ?
Elodie Vallerey
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