Renault se tourne vers Google Cloud pour créer des "software defined vehicles"

Software Defined Vehicle (SDV) ou véhicule défini par logiciel. Ce concept, qui consiste à ce que l'ensemble des paramètres et fonctionnalités d'un véhicule puissent être contrôlés par logiciel, fait rêver les constructeurs. Il s'inscrit dans le cadre d'un projet de jumeau numérique, stocké dans le cloud, des voitures de Renault. Le constructeur se tourne vers Google Cloud pour mettre au point de telles capacités.

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Renault se tourne vers Google Cloud pour créer des

Renault se tourne vers Google pour mettre au point son "software defined vehicle" ou véhicule défini par logiciel. Concrètement, les deux entreprises étendent leurs partenariats. Le premier noué en 2018 pour équiper les véhicules du système d'exploitation Android, le second noué en 2020 sur la numérisation des usines et de la chaîne logistique du constructeur. Désormais les partenaires vont également travailler sur la conception et la réalisation de l'architecture d'un "software defined vehicle" (SDV). Un concept qui amène à ce que l'ensemble des paramètres et fonctionnalités d'un véhicule puissent être contrôlés sur le plan logiciel.

Fonctionnalités à la demande

L'idée est de mettre au point un ensemble de composants logiciels embarqués à bord du véhicule ou en périphérie. Dans le futur, Renault souhaite proposer une large gamme de plateformes et de services et mettre au point des jumeaux numériques des véhicules stockés dans le cloud. Renault imagine de premiers cas d'usage dans la maintenance prédictive et la détection quasi en temps réel de défaillances, la personnalisation de l'expérience à bord, les assurances basées sur l'utilisation et les comportements de conduite.

"Dotée d'une plateforme informatique partagée, de mises à jour continues et d'un accès rationalisé aux données de la voiture, l'approche SDV développée en partenariat avec Google transformera nos véhicules en objets plus technologiques, commente Luca de Meo, CEO de Renault. Cela augmentera la valeur résiduelle et la rétention après-vente, qui sont deux facteurs clés de notre performance financière, et contribuera au déploiement de notre portefeuille de nouveaux services." Le constructeur ne précise pas de planning pour l'arrivée des premiers véhicules définis par logiciel.

Les constructeurs veulent valoriser la donnée

Renault espère mieux comprendre les usages de ses véhicules et avoir une meilleure compréhension des comportements et des besoins des clients. Cela lui permettra de proposer des services personnalisés. Renault emboite le pas de Hyundai qui a annoncé en octobre dernier investir 12,6 milliards de dollars dans le logiciel d'ici 2030 et vouloir développer son propre système d'exploitation et mettre au point des "véhicules définis par logiciel" d'ici 2025.

De manière générale, l'ensemble des constructeurs prennent conscience de l'importance des données dans les véhicules et souhaitent reprendre la main dessus. Mercedes, Toyota, General Motors ou Volkswagen souhaitent développer leur propre système d'exploitation. Mais le développement de logiciels demande des compétences que les constructeurs n'ont pas nécessairement. Renault souhaite également bénéficier de ce partenariat avec Google pour renforcer la numérisation du groupe déjà bien entamée.

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