Réseaux thématiques French Tech : L’Alsace veut ajouter l’usine du futur aux med tech et biotech
Après avoir obtenu en 2015 le label French tech pour les thèmes des biotechnologies et des technologies médicales, l’Alsace a présenté le 11 avril sa candidature pour l’industrie du futur. Selon le comité de pilotage French Tech Alsace, ces deux thèmes sont en cohérence et peuvent déboucher sur des complémentarités naturelles.
La délivrance du label en 2015 sur des thématiques précises avait été accueillie avec des sourires un peu crispés en Alsace. La candidature régionale, structurée autour du pôle métropolitain Eurométropole de Strasbourg-Mulhouse Alsace agglomération (EMS et M2A), visait plus large.
Catherine Trautmann, vice-présidente de l’EMS, avait finalement relevé des avantages à cette décision : ce label est exclusif à l’Alsace et il permet à ses porteurs de se concentrer sur un seul thème.
Campus médical et totem numérique
"En un an, une dizaine de start up ont réussi des levées de fonds allant jusqu’à 1,2 million d’euros", relève-t-on à l’EMS. De plus, le campus médical installé sur le site des Hospices civils de Strasbourg et qui a connu un milliard d’euros d’investissements depuis 2009, entre dans sa dernière phase : le démarrage du Technoparc qui va accueillir d’ici 2020 environ 27 000 m2 de bureaux destinés aux start-up et autres entreprises du secteur désormais dénommé Nextmed.
Dans le même temps, le projet de totem numérique mulhousien KM0 se concrétise. Avec une ambition avouée par le maire de la ville, Jean Rottner : faire de l’ancienne capitale de l’industrie lourde une métropole de l’industrie du futur.
170 start-up
"C’est une vraie force pour l’Alsace. Des entreprises comme PSA, Clemessy, Socomec, Sew Usocome, Johnson Control, Solvay, etc., sont très impliquées dans le passage vers l’industrie du futur. Les soutiens des collectivités et de la CCI d’Alsace a permis la constitution d’un groupe de 170 start-up “apporteurs de solutions” aux industriels en mutation vers l’usine du futur", détaille Christophe Perih, directeur de la French Tech Alsace.
L’idée est donc de faire travailler ensemble les acteurs du numérique et ceux des technologies médicales de demain. "Et de nous organiser pour que les productions d’appareillage à dominante médicale soit effectuées dans les industries locales", indique Christophe Perih.
Cerise sur le gâteau, la candidature alsacienne est soutenue par la French Tech lorraine. Les deux organisations se sont de plus dotées d’un portail d’entrée commun à disposition des start-up et des industriels désireux de se rapprocher des univers technologiques.
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