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Réseaux thématiques French Tech : Laval booste la Mayenne à la réalité virtuelle

Le bastion français de la réalité virtuelle et augmentée se lance dans l'aventure French Tech. La ville de Laval s'est portée candidate pour devenir un réseau thématique, nom de code #VirtualTech. Son logo, un cheval cabré, incarne la fougue de cet écosystème qui malgré sa petite taille a su s'imposer depuis 20 ans à l'échelle internationale grâce à une hyperspécialisation dans un domaine de pointe.

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Réseaux thématiques French Tech : Laval booste la Mayenne à la réalité virtuelle

Le chef-lieu de la Mayenne, Laval, est candidat au label French Tech, qui récompense l'excellence technologique des start-up nationales pour les valoriser à l'étranger. Il marche ce faisant dans les pas des pays de Nantes et Angers, les deux grandes villes des Pays de la Loire. Le réseau thématique que la ville propose de constituer se consacre à la réalité virtuelle et augmentée, des technologies dont elle a fait sa spécialité il y a déjà 20 ans en créant le salon Laval Virtual.

Une référence internationale

Devenu une référence du secteur à l'échelle internationale (qui attire des sponsors comme Intel), ce salon a doublé de taille en 3 ans, faisant face à l'explosion commerciale du marché VR, et connaît encore une croissance à deux chiffres. En 2016, il a accueilli pendant cinq jours 170 exposants et 15 000 visiteurs sur une surface de 5200 m². L'année prochaine, 1000 m² supplémentaires seront réservés pour répondre à la demande croissante des exposants et du public. Signe de cet essor, des rencontres et conférences baptisées Laval Virtual Days ont aussi lieu depuis deux ans à Paris, et seront bientôt étendues à d'autres grandes villes françaises. "Nous sommes un cluster décentralisé," explique Laurent Chrétien, directeur de Laval Virtual.

Start-up, R&d et formation

Cette expertise historique se retrouve dans les entreprises championnes du secteur que le territoire a vu naître, comme HRV, Realyz, Are+, Haption ou Uraniom. S'y trouve également Clarté, un centre de recherche, d'étude et de transfert technologique mondialement reconnu. Tout cela attire par ailleurs des entreprises extérieures comme le californien Eon Reality, qui a choisi Laval comme base européenne pour le développement de ses technologies et la formation de ses futurs salariés, ou la SSII parisienne ON-X, qui installe cette année un bureau à Laval constitué d'une trentaine de personnes.

Petit, mais costaud

Des arrivées motivées entre autres par le centre de formation Laval Virtual University, qui aide les entreprises à se préparer à cette nouvelle vague technologique, et la création d'écoles d'ingénieurs et de cursus universitaires supérieurs spécialisés (dont un Master en réalité virtuelle). La candidature de Laval pour rejoindre la French Tech pourrait être pénalisée par la taille de son écosystème par rapport aux autres dossiers.

Cependant, "porter cette thématique dans le réseau French Tech [...] est une excellente opportunité pour permettre à notre écosystème de passer à la vitesse supérieure" expliquait Béatrice Mottier, présidente de Laval Virtual, lors du lancement de l'initiative. Elle a de plus l'avantage d'être réellement en pointe sur un domaine en pleine explosion et auquel les start-up françaises s'intéressent de plus en plus fortement.

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