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Salon de l'agriculture : "Il y a un problème de réglementation pour l'utilisation des drones aux champs", selon Vivescia
Née de la fusion des coopératives Nouricia et Champagne Céréales en 2012, Vivescia revendique la première place des coopératives céréalières en France avec 3,9 millions de tonnes commercialisées en 2013-2014 et 4 milliards d’euros de chiffre d’affaires. Elle est notamment connue du grand public pour ses marques Délifrance et sa farine Francine. A l’occasion du salon de l’agriculture, qui se tient à Paris jusqu’au 1er mars, Christian Rousseau, son président délégué à l'agriculture et à l'innovation, revient sur le développement des outils numériques d’aides à la décision en agriculture et sur la démarche Respectin engagée par la coopérative.
L’Usine Digitale - Les agriculteurs sont de plus en plus connectés à Internet et férus de nouvelles technologies. Vivescia propose-t-elle des outils numériques d’aides à la décision pour la conduite de leur exploitation ?
Christian Rousseau - Depuis 2011, nous proposons les services de cartographie de Farmstar à nos adhérents. Des photos de parcelles prises par des satellites permettent d’obtenir les données biométriques des céréales comme la teneur en chlorophylle ou l’indice de surface foliaire, pour identifier les besoins des plantes en fertilisants par exemple.
15% de nos 8500 agriculteurs sont équipés de Farmstar aujourd’hui et leur nombre progresse régulièrement. Nous proposons aussi le service Atlas, qui, à partir de capteurs dans les champs, enregistrent les taux d’humidité, de pluviométrie et d’ensoleillement et prévoit la probabilité d’apparition d’une maladie.
Et les drones ? Est-ce que vous expérimentez cette solution pour affiner les conseils aux agriculteurs ?
Nous sommes en phase de réflexion sur le sujet. C’est une technologie très intéressante, car elle nous permet de développer une agriculture de précisions avec des conseils personnalisés grâce à des photos que le drone peut effectuer même par temps couvert. Mais il y a un problème de réglementation.
Il faudrait que la Direction générale de l’aviation civile (DGAC) régisse leur utilisation pour prévenir les accidents et collisions éventuelles. Nous sommes dans une phase prospective. Nous réfléchissons à la meilleure façon de proposer des drones aux adhérents. Devons-nous posséder nos propres drones ou passer par des prestataires ?
Vous avez lancé une démarche de production baptisée "Respectin" sur le blé il y a trois ans. Quel bilan faites-vous aujourd’hui ?
Nous avons 150 agriculteurs céréaliers engagés dans la démarche. Nous l’avons mise en place pour répondre à un besoin de nos clients industriels de maitriser leurs approvisionnements sur le plan qualitatif, pour rassurer les consommateurs. Respectin est une démarche d’agroécologie avec des critères à respecter.
Nous développons de nouveaux modèles d’agriculture. Chaque agriculteur engagé doit par exemple réduire de 10% ses émissions de CO2 en trois ans. Nous sommes déjà à 11% aujourd’hui. Nous n’avons pas d’objectifs de réductions d’utilisation de produits phytosanitaires, mais nous sommes déjà à 10% de baisse.
Propos recueillis par Adrien Cahuzac
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