Servier choisit la start-up Aqemia pour trouver des molécules prometteuses contre le cancer

Les laboratoires Servier et la start-up Aqemia vont collaborer pour trouver des molécules prometteuses dans le domaine de l'immuno-oncologie. Cette jeune pousse, spin-off de l'ENS, a développé un logiciel capable de prédire l'affinité entre les candidats médicaments et les cibles thérapeutiques grâce à l'intelligence artificielle. 

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Servier choisit la start-up Aqemia pour trouver des molécules prometteuses contre le cancer

Le groupe pharmaceutique Servier et la start-up Aqemia annoncent ce vendredi 3 décembre 2021 la signature d'un partenariat dans le domaine de l'immuno-oncologie. Ce dernier désigne un outil de lutte contre les cancers cherchant à favoriser la réponse immunitaire de l'organisme contre la maladie plutôt que de cibler directement les cellules cancéreuses.

L'accord prévoit un paiement initial ainsi que des paiements liés aux franchissements des étapes de développement précoce et des différentes phases cliniques de développement des candidats-médicaments issus de cette collaboration.

Spin-off de l'ENS
Cette jeune pousse française, spin-off de l'Ecole Normale Supérieure (ENS), est spécialisée dans la recherche de médicaments grâce à l'intelligence artificielle. Sa technologie est déjà utilisée par Sanofi dans la quête d'un antiviral contre le SARS-CoV-2, le virus responsable du Covid-19.

Dans le cadre de ce nouveau partenariat, Aqemia est chargée de proposer "des designs de molécules optimaux" grâce à ses systèmes d'apprentissage automatique. Elle est à l'origine d'un logiciel capable de prédire l'affinité entre les candidats médicaments et les cibles thérapeutiques responsables d'une maladie. Il serait capable d'effectuer une prédiction en quelques minutes, contre plusieurs jours habituellement, affirme Aqemia.

Trouver des candidats prometteurs
Sa technologie repose sur le développement de modèles pour trouver des candidats médicaments prometteurs parmi des millions de molécules. Après une première levée de fonds de 1,6 million d'euros en 2019, cette alliance avec le laboratoire français lui offre une visibilité importante et l'occasion d'éprouver sa technologie.

Il est désormais courant de recourir à l'IA pour trouver des molécules prometteuses. L'équipe Dynamique de la plasticité épigénétique de l'Institut Curie et Google Research, sous la direction du chercheur Jean-Philippe Vert, travaillent depuis décembre 2020 sur la création de systèmes d'apprentissage automatique pour les thérapies ciblées pour le traitement du cancer.

De son côté, Alphabet, maison-mère de Google, a lancé en novembre 2021 une nouvelle société baptisée Isomorphic Labs. Elle a pour objectif de "réinventer le processus de découverte des médicaments" grâce à l'intelligence artificielle. Cette technologie doit permettre de "comprendre et modéliser certains des mécanismes fondamentaux de la vie".

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