
La télécommande intelligente de Sevenhugs avait déjà créé le buzz lors du CES de Las Vegas en janvier 2016. Elle permet un contrôle "contextuel" de la maison connectée, simplement en pointant un objet du doigt, grâce à une technologie propriétaire de géolocalisation. "Avant, chaque objet venait avec sa propre application", explique Simon Tchedikian, le PDG, lors du Demo Day du programme Ubi i/o à Mountain View en Californie. Un casse-tête pour les utilisateurs.
se débarrasser de la commande vocale
Le langage naturel semble bien parti pour dominer les plateformes de demain. Les géants de la Silicon Valley croient dur comme fer à la reconnaissance vocale. La télécommande de Sevenhugs a toutefois suscité l'engouement de partenaires et d'investisseurs potentiels à San Francisco, selon son PDG qui se garde d'en dire plus. Selon lui, les limites de la commande vocale (les risques concernant la protection de la vie privée et le manque de naturel au quotidien) donnent un avantage à la Smart Remote.
"Tout le monde cherche une solution intuitive pour pénétrer le marché de la maison connectée, ajoute-t-il, mais le marché est bloqué aujourd'hui à cause de l'usage, il y a trop d'applications." La mise en vente de la télécommande est prévue pour 2017, selon le Figaro, à un prix de 250 euros. Reste à voir si cette vision ambitieuse suffira à détrôner Amazon Echo, le leader du domaine, et la progression du langage naturel comme outil de prédilection.
Séduire les Américains
Sevenhugs met donc les bouchées doubles et vient de boucler une levée de fonds de 13 millions d'euros avec le Français Xerys. Ce tour de table doit servir à "construire l'équipe et investir dans le développement du produit". Sevenhugs a officiellement ouvert un bureau à San Francisco à l'issue du programme Ubi i/o. La présence des dirigeants dans la Silicon Valley doit permettre de se rapprocher de partenaires stratégiques.
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