Sharp se lance dans l’agriculture High-tech. Selon le
Nikkei, le groupe japonais de l’électronique se prépare à commercialiser une sorte d’usine numérique de fraises. Le procédé a été expérimenté avec succès pendant plus de 2 ans à Dubai, aux Emirats arabes unis.
Culture en salle blanche
Le principe consiste à cultiver la fraise dans une enceinte fermée, sorte de salle blanche qui reproduit les conditions idéales de culture en combinant trois technologies: un éclairage à LED qui génère la bonne lumière pour la croissance et la maturation du fruit, un purificateur d‘air qui élimine les germes responsables de la détérioration de la plante et de la récolte, et un système de contrôle numérique qui transcrit l‘expérience des cultivateurs et détermine les meilleures conditions en termes de luminosité, température ou humidité.
Production même dans le désert
La fraise, un fruit fragile, supporte mal les transports sur longues distances. Avec son procédé, Sharp veut localiser sa production au plus près du consommateur, et ce indépendamment des saisons et des environnements. Il devient ainsi possible de la cultiver tout le temps et n’importe où, même dans le désert du Moyen-Orient. Cette technologie promet également un fruit de qualité, sans pesticides.
Usine clé en main
L’usine sera proposée à 100 millions yens, l’équivalent de 820 000 dollars, aux supermarchés, hôtels, restaurants et particuliers fortunés.
Sharp n’est pas le seul électronicien à se lancer dans la culture numérique de fruits ou légumes. D’autres groupes japonais comme
Panasonic, Fujitsu ou
Toshiba s’y essaient aussi.