Tout le dossier Tout le dossier
-
Smart city
Smart tourisme : grâce à l'open data, Lisbonne donne le pouvoir aux start-up… et aux visiteurs
-
Smart city
Smart Tourisme : A New York, de la connectivité jusque dans les poubelles
-
Smart city
Smart tourisme : Versailles offre une app au Trianon
-
Smart city
Smart tourisme : à Varsovie, des beacons pour être guidé les yeux fermés
-
Smart city
A Mexico City, les habitants vous aident à prendre le bus
Smart tourisme : grâce à l'open data, Lisbonne donne le pouvoir aux start-up… et aux visiteurs
On continue notre tour du monde des initiatives smart city au service des touristes. Direction Lisbonne qui mise sur l'open data pour inciter les start-up à développer des services innovants en direction des visiteurs et des habitants.
Lisbonne est le chef de file du mouvement CitySDK, un programme financé par la Commission européenne. Son but : fournir des outils aux villes et aux développeurs pour leur permettre de créer plus facilement des applications (notamment touristiques) basées sur des données publiques et privées. Lisbonne a lancé cette dynamique dès 2012 et a entrainé d'autres grandes villes du continent : Amsterdam, Barcelone, Manchester, Rome, Helsinki, Lamia et Istanbul.
Le tourisme en mode API
Comment Lisbonne a-t-elle procédé ? D'abord en libérant des données – publiques et privées – dans des formats uniformisés, via des processus partagés, puis en créant des interfaces de programmation (API), mises à disposition de la communauté de développeurs. Celles-ci contiennent des jeux de données comme les points d'intérêt touristiques de la ville, des itinéraires et des repères cartographiques.
Ensuite, pour fédérer une communauté autour de ce projet, la ville a accompagné des concours, organisés par des partenaires privés comme l'opérateur télécom Vodafone, qui dispose d'un laboratoire dédié à la smart city dans la capitale portugaise. Objectif : inciter des start-up – locales ou pas – à exploiter ces outils logiciels et ces données pour créer des services innovants. "Spot in Lisbon" est l'une des premières applications basées sur les API touristiques de la ville. Elle permet aux touristes de se guider grâce à une carte accessible sans connexion internet, et enrichie de nombreuses informations contextuelles.
une myriade d'apps
D'autres projets sont nés de cette démarche. Par exemple "Through my eyes", une application basée sur le crowdsourcing qui propose de découvrir la ville à travers le regard de ses visiteurs et de ses habitants. Un croisement entre guide de voyage et réseau social qui invite à s'éloigner des itinéraires touristiques balisés pour se plonger dans les ruelles tortueuses de la ville. "Through my eyes", a reçu un prix lors du concours "Vodafone BIG apps" et est en cours de développement.
Autre concept original né grâce à la dynamique "City SDK" : "Crash & Play", qui ambitionne de réunir musiciens locaux et de passage pour des jam sessions improvisées dans des lieux emblématiques de la ville. Une autre façon de vivre le voyage et de faire communiquer locaux et touristes.
"Lisboa horizontal" ambitionne de son côté de démystifier la pratique du vélo dans la capital, réputée comme quasiment impossible en raison du relief de la cité aux sept collines. Cette application propose pourtant pas moins de 691 kilomètres de trajets plats pour arpenter la ville à deux-roues !
Enfin, "Rewind Cities" se veut une machine à remonter le temps : elle permet de superposer des images du Lisbonne du passé à la ville d'aujourd'hui grâce à la réalité augmentée.
Toutes ces applications contribuent à valoriser Lisbonne, destination de plus en plus prisée : la ville a battu en 2014 son record de fréquentation, avec 15 millions de touristes.
Smart tourisme : grâce à l'open data, Lisbonne donne le pouvoir aux start-up… et aux visiteurs
Tous les champs sont obligatoires
0Commentaire
RéagirPARCOURIR LE DOSSIER