Sony dope SOS Fantômes à la réalité virtuelle dans un cinéma du futur
Alors que les salles de cinéma se sont désormais toutes mises au numérique, et que leur importance dans l'industrie se voit chahuter par les plates-formes de distribution de contenu en ligne, Sony Pictures s'est allié à une start-up de la réalité virtuelle pour créer une expérience immersive d'un nouveau genre pour accompagner la sortie de son prochain film SOS Fantômes.
Julien Bergounhoux
L'industrie du cinéma s'intéresse de très près à la réalité virtuelle, ce n'est pas un secret. Elle est à l'honneur aux festivals de Sundance et Tribecca et attire des investissements massifs de grands studios comme Disney. Dans ce contexte de recrudescence de contenus de tous bords, Sony Pictures se démarque avec l'annonce le 9 mai d'une expérience inédite autour de la franchise Ghostbusters (SOS Fantômes en France), dont un reboot réalisé par Paul Feig sortira en salles cet été. Baptisée Ghostbusters: Dimension, cette expérience de 15 minutes sera basée au musée de cire Madame Tussauds de New York City (sur un espace de de 7900 m²) et ouvrira ses portes le 1er juillet.
experience dynamique
Mais attention, il ne s'agit pas ici d'une simple vidéo à visionner sur un Cardboard de fortune, ni même d'une expérience léchée pour l'Oculus Rift ou le HTC Vive. C'est la réalité virtuelle dans sa forme la plus aboutie : en plus d'un casque sans fil de haute très résolution, les participants (jusqu'à trois en même temps) enfilent des combinaisons et un équipement reproduisant à l'identique celui des Ghostbusters et vivent une aventure dynamique (dont l'histoire est unique mais liée à celle du film) en se déplaçant physiquement dans un espace parsemé d'objets tangibles.
22 points de retour haptique
Ce mix entre virtuel et réel, où le visiteur ressent même lorsqu'un fantôme l'attaque grâce à 22 points de retour haptique répartis dans l'équipement, représente une forme de divertissement complètement novatrice. Elle a été conçue par les équipes de The Void, qui perfectionnent depuis plus d'un an leur technologie et leurs techniques narratives en vue de l'ouverture d'un centre de divertissement de 6000 m² à Pleasant Grove, dans l'Utah. Ils y produiront leurs propres expériences, dont la première, Curse of the Serpent's Eye, rappelle les aventures d'Indiana Jones. Ce centre sera le premier d'une longue série, espèrent ses fondateurs, qui veulent faire de The Void "l'IMAX de la réalité virtuelle".
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