Sony et Samsung Display peuvent de nouveau fournir des composants à Huawei

Sony est autorisé à commercialiser ses capteurs d'images pour smartphones à Huawei. Une autorisation devenue nécessaire depuis la mise en place de mesures américaines restreignant la vente de composants électroniques à l'entreprise chinoise. Samsung Display a aussi obtenu cette licence pour ses écrans.

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Sony et Samsung Display peuvent de nouveau fournir des composants à Huawei

Huawei peut souffler un peu. Sony a obtenu la fameuse licence américaine l'autorisant à vendre des capteurs d'images pour smartphones à Huawei, rapporte le Nikkei. Omnivision, le concurrent de Sony dans ce domaine, l'a aussi obtenu. Sony est le fournisseur exclusif de puces de capteurs d'images CMOS de Huawei, et est considéré comme le leader du secteur. L'entreprise japonaise fournit aussi Apple.

Huawei est sous le feu de sanctions émises par les Etats-Unis qui empêchent toute entreprise, américaine ou non, de vendre des puces utilisant une technologie américaine ou fabriquées à l'aide d'équipements américains à Huawei ou à l'une de ses filiales. Un coup dur empêchant Huawei de se tourner vers la majorité des fournisseurs de composants pour ses smartphones.

Samsung Display peut fournir des écrans
Cette annonce intervient quelques jours après que Samsung Display ait obtenu l'autorisation de fournir des écrans de smartphones à Huawei, comme le rapporte Reuters. Cependant, si la division Samsung Display du conglomérat coréen a reçu le feu vert des autorités américaines, il n'en est pas de même pour ses propres fournisseurs. Samsung Display doit-il attendre que l'ensemble des entreprises de sa chaîne d'approvisionnement obtiennent elles aussi ces licences avant de commercer avec Huawei ? La réponse à cette question n'est pour l'instant pas claire.

De nombreuses entreprises semblent en attente d'une réponse du gouvernement américain. Samsung Electronics, pour commencer, n'a pas encore obtenu cette licence. Même chose pour SK hynix, l'autre grand industriel sud-coréen spécialisé dans les semi-conducteurs. L'entreprise américaine Qualcomm, le britannique ARM qui a récemment été racheté par Nvidia, et le taïwanais MediaTek sont aussi en attente. Quant à l'entreprise chinoise SMIC, elle a été contrainte de déposer un dossier auprès des autorités américaines puisqu'elle utilise des équipements d'origine américaine pour fabriquer ses puces.

Pour l'instant, Huawei peut se tourner vers Intel qui a été la première entreprise autorisée à commercer avec lui. L'entreprise chinoise doit aussi attendre avec impatience le résultat des élections américaines à venir (elles se tiennent le 3 novembre) puisqu'un changement de président pourrait potentiellement conduire à un allègement des mesures prises à son encontre.

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