
Station F comme "Freyssinet"… mais aussi comme "Facebook". Le réseau social américain a confirmé qu'il ferait partie des résidents de "Station F", le plus grand campus de start-up du monde, qui ouvrira ses portes à Paris en avril 2017. Sheryl Sandberg, numéro 2 de l'entreprise américaine, l'a confirmé lors d'une visite sur le chantier de la halle Freyssinet ce 17 janvier.
L'espace sera baptisé "Startup garage from Facebook". Il accueillera des start-up françaises de l'écosystème data pour six mois d'accompagnement. Celles-ci développeront des applications et services d'intérêt général, "utiles à la vie quotidienne, à la santé, aux transports et à l’éducation", précise Facebook. Celui-ci ne prendra pas de participations dans les jeunes pousses et ne les obligera pas à utiliser ses propres outils, mais leur fournira des conseils et des ressources pour grandir. Les premières seront Chekk, une solution pour gérer son identité numérique, Mapstr, un service pour sauvegarder en ligne ses lieux préférés, The Fabulous, une application santé, OneCub, une application pour organiser ses informations personnelles, et Karos, le spécialiste du covoiturage courte distance.
Partenariat avec sciences-po et l'Ecole 42
A terme, Facebook mettra à disposition 80 bureaux en espaces de travail pour 10 à 15 start-up. Soit un investissement de "plusieurs millions d'euros", qui confirme que le géant américain croit en l'écosystème français du numérique. Il avait d'ailleurs créé un laboratoire de recherche dédié à l'intelligence artificielle à Paris en 2015. Ce bureau comptera 35 salariés fin 2017.
Ce n'est pas le seul "cadeau" apporté par la COO de Facebook Sheryl Sandberg ce 17 janvier. Celle-ci a également annoncé la participation du réseau social au nouvel incubateur des politiques publiques de Sciences Po qui rassemble des élèves de Sciences Po, Ecole 42 et SupInternet pour imaginer de nouveaux services à destination des citoyens et de la démocratie.
For the launch of our public policy incubator, our students met #Facebook COO @sherylsandberg today! https://t.co/g8ZEaegCHH pic.twitter.com/qLMKEWO3r0
— Sciences Po (@sciencespo) 17 janvier 2017
Un signal important alors que le réseau social est accusé de faire de la politique malgré lui en ne maîtrisant pas la propagation des "fake news" (fausses informations), ce qui aurait contribué à faire élire Donald Trump.
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