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SUP’Internet, trois métiers du web à la carte
Huitième volet de notre série sur les écoles du numérique : SUP’Internet. Cette école privée en trois ans après bac forme des développeurs, des designers et des commerciaux, dans trois filières distinctes qui travaillent beaucoup ensemble.
Cécile Maillard
Mis à jour
10 décembre 2013
Ils s’amusent et ça se voit. Wendy, Tiphaine, Arthur, Romain et d’autres étudiants de SUP’Internet ont refondu le site de MediaEntity, "série BD transmédia" créée par une dessinatrice en open source. Un vrai projet, pour un vrai client, avec de vrais délais… En deux mois de travail, réalisé dans le cadre de leur projet de fin de première année, les six étudiants ont enrichi la page d’accueil et repensé le design du site. Le résultat est bluffant, rendu possible par un croisement des compétences : dans l’équipe de travail, certains étudiants se forment au développement, d’autres au design, d’autres à l’e-business.
Comme les autres écoles (Epita, Epitech) du groupe privé Ionis, SUP’Internet se veut en phase avec le marché du travail. Créée il y a deux ans pour répondre aux besoins non satisfaits des entreprises en spécialistes du web, elle a choisi…de ne pas choisir entre les différents métiers d’internet. Ici, dès l’entrée en première année, l’étudiant opte pour une des trois filières : création et design web, développement et technologies du web, ou business et marketing internet. Jusqu’en décembre, il peut changer de voie, mais ensuite, il y reste. "Chaque élève a une spécialisation, mais tous connaissent les bases des deux autres métiers, ce qui leur permettra d’échanger entre professionnels quand ils seront en entreprise", explique le directeur, Benoit Lachamp. Certaines matières sont enseignées sous la forme de "semaines immersives" suivies par tous, comme le game design, le community management, Photoshop…
Abondance de propositions de stagesL’école en quelques chiffres
SUP’Internet, école supérieure des métiers du web
Date de création : 2011
Recrutement : sur dossier et entretien
Durée des études : 3 ans
Diplôme : non reconnu par l’Etat
Les stages obligatoires durent au minimum deux mois, donc ils sont rémunérés. En troisième année, les étudiants passent quatre jours par semaine en entreprise, puis deux jours en cours. Parfois en alternance. "Pas de souci pour trouver une place, le secteur est en tension…" sourit le directeur. Les étudiants en plaisantent : "on a tellement de propositions que c’est nous qui faisons la sélection !" Les financements des stages sont d’autant bien venus que le cursus reste cher (19 390 euros les trois années).
L’école délivre des "bachelors", mais le terme ne signifie rien en France. Elle n’est pas encore reconnue par l’Etat, il faut attendre d’avoir diplômé trois promotions pour y prétendre. Pas un souci pour les étudiants : "dans notre domaine, tout le monde se moque des diplômes, ce qui compte, c’est de pouvoir montrer ce qu’on a fait", dit l’un d’eux. Aucune équivalence, donc, pour poursuivre ses études, sauf dans les écoles du groupe. C’est une formation courte qui mène rapidement à l’emploi.
"Il faut peu de technicité"
"Trois ans, ça suffit, pour le web, analyse le directeur. Internet, c’est un bout du numérique. Le langage y est de haut niveau, c’est-à-dire proche du langage usuel. Il faut peu de technicité pour échanger avec l’ordinateur, contrairement à l’informatique, où on utilise un langage dit de bas niveau, plus technique.
Si l’école n’a aucune ouverture internationale, elle bénéficie de l’effet campus. SUP’Internet partage en effet ses locaux du Kremlin-Bicêtre, au bord du périphérique sud de Paris, avec les autres établissements du groupe Ionis, et bénéficie de leurs relations entreprises, de leurs équipements, de leurs enseignants. Un gage d’ouverture.
Cécile Maillard
"On a une spécialisation, mais on se débrouille dans toutes les branches"
Samuel Bodin, 22 ans, en 3ème année à SUP’Internet
"Comme beaucoup ici, j’ai un profil atypique. Après un bac littéraire option cinéma et deux ans d’études de photographie, j’ai voulu me diriger vers l’informatique et internet. Je suis allé à l’EEMI, mais cette école est trop tournée marketing pour moi, je voulais vraiment faire de la technique. J’ai intégré SUP’Internet en deuxième année, spécialisation « développement ». Vu mon parcours, j’aime beaucoup aussi le design, et Sup’Internet nous fait souvent travailler en groupe, avec les étudiants des deux autres filières, sur des projets. Du coup on a une spécialisation, mais on se débrouille dans toutes les branches. Des gens d’Ubisoft nous ont par exemple fait travailler sur le game design, ceux de Scoop’It sur la création d’un site de recueil d’articles. Avec, chaque fois, une réflexion sur le modèle économique, l’importance du design, y compris pour le marketing, et le projet technique. En deuxième année, j’ai fait un stage chez Melty, j’y suis retourné cette année, pour neuf mois d’alternance. Je crée de nouveaux outils pour les rédacteurs. Avec peut-être un CDI à la clé…"
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