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Supinfocom, une école pour un destin animé
A Valenciennes, Supinfocom forme des professionnels du dessin animé. Pour cela, elle dispense un enseignement en étroite relation avec le monde professionel et initie les étudiants aux différentes techniques. Fort d’un apprentissage du travail en équipe, ils peuvent, selon leur goût, devenir chef de projet ou technicien spécialisé.
Vous avez eu une révélation le jour où vous avez vu Toy story ? Vous êtes incollable sur Kirikou et la sorcière ? Peut-être alors que le cursus proposé par Supinfocom est fait pour vous, puisque cette école située à Valenciennes est spécialisée dans les métiers de l’animation, du scénariste à l’animateur de personnages. Elle forme à toutes les techniques, des plus traditionnelles aux plus modernes, que ce soit en deux ou en trois dimensions. L’école ne manque pas de références : certains de ses anciens élèves ont travaillé sur "Avatar" de James Cameron ou pour le dessin animé "Moi moche et méchant".
Mais avant de décrocher le passeport pour Hollywood, il va falloir être patient et travailler dur pour devenir un des 40 élèves qui, chaque année, rejoint l’école. En effet, la scolarité dure cinq ans pour obtenir un diplôme inscrit au répertoire national des certifications professionnelles (RNCP). Autrement dit reconnu par l’Etat car Supinfocom est une école privée. Ceux qui entrent en première année devront avoir le bac et passer notamment un entretien, où "le candidat doit faire preuve d’une motivation, d’un projet artistique fort", explique Azad Lusbarnian, le responsable pédagogique de l’école. Que ceux qui ont eu la vocation tardive se rassurent : des admissions en troisième ou en quatrième année sont aussi possibles.
La bonne insertion des étudiants une fois diplômés (l’école annonce un taux de 85 % six mois après le diplôme) ne doit rien au hasard, mais s’explique par un travail en étroite relation avec le monde professionnel. A commencer par les stages obligatoires de 3 mois en fin de troisième et de quatrième année. Au-delà, l’école travaille en étroite relation avec les professionnels. "Notre pédagogie se calque sur les besoins de l’industrie, explique Azad Lusbarnian, nous prenons en compte les modifications permanentes du secteur."L’école en quelques chiffres : Supinfocom
Date de création : 1988
Recrutement : bac, Bac + 3, Bac+4
Durée des études : 3 ou 5 ans
Diplômes : Réalisateur numérique niveau 1 RNCP
Coût (2014) : 39 050 Salaire de sortie
Salaire de sortie : 32 000 euros bruts annuels
Nombre d’élèves en 2013-2014 : 218 à Valenciennes et 93 à Pune
Nombre d’anciens élèves : 1640
Localisation : Valenciennes et Pune (Inde)
Bientôt une pépinière dans l’école
C’est en animant qu’on devient un pro de l’image animée, pourrait être la devise de l’école qui demande aux élèves de réaliser des projets en quatrième et en dernière année. A l’issue du jury final sont même organisés des portfolio days où les "professionnels de la profession" comme dirait Godard, peuvent venir visionner le travail des étudiants. Leur venue n’est pas désintéressée : ils viennent aussi repérer les jeunes talents. C’est de cette façon que Benoît Berthe (voir encadré) a été repéré par l’entreprise londonienne pour laquelle il travaille aujourd’hui.
Après 25 ans d’existence, l’école continue d’évoluer. Elle va ainsi se rapprocher un peu plus des entreprises, puisqu’elle va s’installer dans un bâtiment appelé "serre numérique" qui regroupera trois écoles (Supinfocom et les deux autres écoles du groupe Rubika, Supinfogame et l’ISD) et une ruche d’entreprises abritant des entreprises en création.
Autre nouveauté pour la prochaine rentrée : l’école va proposer une spécialisation à partir de la troisième année (préproduction/scénario ou animation ou effets spéciaux….) sans renoncer à sa volonté de former des généralistes du dessin animé. Le responsable pédagogique est formel : "à la sortie de notre formation, nous tenons à ce que chacun possède un éventail de compétences pour qu’il puisse superviser la réalisation d’un film d’animations. Chacun choisit, fort de cette expertise la voie qui lui correspond le mieux : pour certains c’est la réalisation, l’animation d’équipe. Pour d’autres ce sera plutôt un métier de technicien." On retrouve une variété de choix dans les secteurs où travaillent les diplômés, puisque cela va du long métrage d’animation, à la télévision, la publicité ou encore la visualisation architecturale ou le jeu vidéo.
Christophe Bys
" Tout ce que j’ai appris me rend autonome aujourd’hui"
Benoît Berthe, diplômé 2013, 25 ans, Artiste 3D à Nexus Productions (Londres)"J’ai su assez tôt que je voulais travailler dans le dessin animé. Vers l’âge de quatorze ans, j’ai commencé à me renseigner sur les formations. Supinfocom avait la réputation d’être une très bonne école dans le domaine. C’est pour cela que j’ai voulu la faire, car je savais qu’à la sortie les étudiants s’inséraient bien dans le monde professionnel.
J’ai trouvé la formation reçue très intéressante, très complète. Par exemple, les cours des deux premières années, comme le dessin 2D, l’affiche peuvent sembler loin de ce qu’on veut faire. Mais grâce à cela, je peux aujourd’hui dessiner une belle pochette pour le DVD où je présente mes projets. Tout ce que j’ai appris me rend autonome.
L’école nous donne aussi un bon réseau dans le milieu du dessin animé. Quand j’ai été approché par mon actuel employeur, j’ai contacté un réalisateur que je connais qui travaille avec lui. En outre, avoir des cours assurés par des professionnels est important. Ils savent quels sont les outils vraiment utilisés, ceux qui émergent, ceux qui vont disparaître. Nous apprenons aussi à travailler en groupe. En cinquième année, il faut réaliser un dessin-animé de cinq minutes en groupe de cinq ou six. C’est un très gros boulot qui nous apprend beaucoup."Pour voir le très beau film réalisé par Benoît Berthe en quatrième année
Supinfocom, une école pour un destin animé
Tous les champs sont obligatoires
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