Take a desk boucle une levée de fonds de 1,3 million d'euros pour se déployer en France

La start-up nantaise Take a desk propose aux entreprises de sous-louer de leurs bureaux vacants et ainsi rentabiliser leurs espaces. Take a desk veut accélérer son déploiement en France.

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Take a desk boucle une levée de fonds de 1,3 million d'euros pour se déployer en France
Jean-François Aguesse, Théo Olivier, Martial Hermenier, les associés de Take a desk.

Sur le marché de l’immobilier de bureaux, Take a desk entend se démarquer avec une offre en alternative aux baux classiques de trois, six ou neuf ans. Fondé en 2017, la start-up nantaise propose aux entreprises de rentabiliser leurs bureaux vacants en les sous-louant à d’autres sociétés ou professionnels, comme des freelances ou des indépendants, à la recherche d’une solution flexible d’hébergement.

Les offres disponibles sont listées sur la plateforme Take a desk avec des fiches descriptives sur la localisation des bureaux fermés ou ouverts ou encore les services associés (ménage, wifi, café, rangement, salle de réunions…) Si des visites des locaux sont proposées, la procédure est dématérialisée à la manière d’une réservation sur Blablacar ou AirBnb. Clé-en-main, les contrats d’occupation temporaire sont proposés à la journée ou la demi-journée comme du co-working mais aussi sur des durées plus sédentaires à partir d’un mois.

Au-delà de l’aspect financier lié à la sous-location, il s’agit aussi pour Take a desk de créer des synergies entre ces entreprises partageant de manière temporaire un même espace de travail. La start-up entend ainsi "en créant une nouvelle brique dans l’immobilier d’entreprise, fluidifier la mobilité professionnelle et dynamiser les territoires", comme l’explique Théo Olivier, le fondateur de Take a desk en 2017, par ailleurs doctorant et juriste spécialisé dans le droit et les organisations du travail. Ce dernier a été rejoint depuis par Martial Hermenier et Jean-François Aguesse, respectivement directeur commerciaux et marketing, et associés à la start-up.

Des investisseurs régionaux
Aujourd’hui, la start-up fait état de 70 entreprises clientes. Dans ses clients, Take a desk évoque des acteurs du marché de l’immobilier comme Réalités, Giboire ou Pichet, mais aussi des entreprises telles que Aia Life Designers, Thierry Immobilier ou ADI proposant des bureaux à louer. Si quelques bureaux sont proposés à Paris et en région parisienne, l’essentiel de son offre se situe aujourd’hui dans la région nantaise, sur Rennes, mais aussi en Vendée ou à Angers.

En 2018, la start-up avait réuni un premier financement de 300 000 euros. Elle annonce aujourd’hui une levée de fonds de 1,3 million d’euros réalisée auprès du réseau d’investisseurs nantais Atlantique Business Angels Booster, du fonds de co-investissement régional Pays de la Loire Participations et des business angels privés. "Grâce à cet apport, Take a Desk a recruté de nouveaux collaborateurs et entend désormais accélérer son développement en France", comme l’indique la start-up sur Linkedin. Take a desk prépare le lancement de la version 2 de sa plateforme appuyée notamment par une interface utilisateurs améliorée.

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