Tout le dossier Tout le dossier
-
L'actu des campus
Avec L’Usine Digitale, partez à la découverte des écoles du numérique
-
Ecoles du numérique
L’ENSEEIHT, au plus près de la recherche en informatique
-
Data analysis
L’Ensae forme les interprètes du big data
-
Ecoles du numérique
Strate, pour façonner des designers d'interaction
-
Ecoles du numérique
Supinfocom, une école pour un destin animé
-
L'Usine Campus
Supinfo, l'école d'informatique aux 35 campus
-
L'Usine Campus
L’Exia forme les Dr House de l'informatique
-
L'Usine Campus
L’IT Paris Eiffel muscle le futur management des geeks
-
Ecoles du numérique
L’ISEP, l'école qui fait une place aux bacs technos
-
Ecoles du numérique
L’EEMI, le web version e-commerce
-
L'Usine Campus
Avec les Miage, l’université parie sur l’informatique adaptée aux entreprises
-
Ecoles du numérique
L’ESILV forme les ingénieurs qui accompagnent la transformation numérique des industries
-
Ecoles du numérique
L’INSA Lyon forme des ingénieurs informatique, pas des geeks
-
Transformation numérique
L’EMSI prépare les managers aux questions du numérique
-
L'Usine Campus
L’ECE pousse ses élèves à déposer des brevets ou à créer des start-up
-
Ecoles du numérique
CDAISI, à l'école des hackers éthiques
-
L'Usine Campus
Ensci-Les Ateliers, une fabrique de chefs de projets
-
Ecoles du numérique
L’Ensimag, les maths au service du numérique
-
Ecoles du numérique
L’Efrei, des ingénieurs du numérique made in France... qui parlent anglais
-
Ecoles du numérique
In'Tech Info, l’informatique comme on le parle en entreprise
-
L'Usine Campus
Simplon.co, le code pour tous
-
L'Usine Campus
L’Isima, l'école des pros de la réalité virtuelle
-
Ecoles du numérique
Telecom Paristech : les télécoms en héritage, le web en destinée
-
L'Usine Campus
L’EPSI, des informaticiens de plus en plus proches des ingénieurs
-
Transformation numérique
Gobelins forme des geeks artistiques et techniques
-
Ecoles du numérique
La Web school factory forme des managers du numérique
-
Ecoles du numérique
Télécom Bretagne, tournée vers d’autres continents
-
Ecoles du numérique
Hétic, cinq ans pour former des touche-à-tout du web
-
Transformation numérique
L’Esiee, le management technologique au service de la recherche
-
Ecoles du numérique
ESIEA, l’école qui implique ses anciens élèves
-
L'actu des campus
L’École de design Nantes : des designers sachant coder...
-
Ecoles du numérique
SUP’Internet, trois métiers du web à la carte
-
L'Usine Campus
Télécom SudParis, des ingénieurs du numérique entrepreneurs... et entrepreneuses
-
L'actu des campus
Epita, des ingénieurs plus codeurs que managers
-
Ecoles du numérique
Télécom école de management, les pros de la gestion de l'innovation numérique
-
Ecoles du numérique
Sup de web, le plongeon dans l’entreprise
-
Ecoles du numérique
42, l’école où c'est en codant que l'on devient codeur
-
Ecoles du numérique
EISTI, des cracks des maths au service de l’informatique
-
Ecoles du numérique
Epitech, nid de hackers
Télécom Bretagne, tournée vers d’autres continents
Treizième volet de notre série sur les écoles du numérique : Télécom Bretagne. Dans la grande famille des écoles Télécom, celle-ci porte l’ambition internationale du numérique français.
Est-ce sa situation, à l’extrémité de l’Europe, tournée vers d’autres continents ? Télécom Bretagne, dont le campus de Brest surplombe l’océan, est la plus internationale des écoles Télécom. Ses élèves ne peuvent échapper à l’anglais, dont le niveau requis est C1, le meilleur du cadre européen de référence avant le bilinguisme. Tous doivent pratiquer une seconde langue, séjournent beaucoup à l’étranger au cours de leurs études. Et l’école accueille 52% d’étudiants étrangers, un record.
Cette forte signature internationale trouve son explication dans l’histoire industrielle française : à la fin des années soixante-dix – l’école est créée en 1977, les grands industriels français des télécoms ont besoin de se développer hors de France. Ils doivent pouvoir embaucher des ingénieurs télécoms doublés d’ingénieurs d’affaires spécialisés à l’international.
Et trouver chez leurs clients, notamment dans les pays en voie de développement, des ingénieurs sensibilisés à la culture française…La réputation internationale de l’école grimpe d’un cran quand un de ses enseignants-chercheurs invente les turbo-codes, qui lui vaudront le prix Marconi en 2005. "Aujourd’hui, nous sommes plus connus en Chine qu’en France !" plaisante (à moitié) Paul Friedel, directeur de Télécom Bretagne.L’école en quelques chiffres
Date de création : 1977
Recrutement : après CPGE, concours Mines-Ponts
Durée des études : 3 ans
Diplôme : Ingénieur (CTI)
Coût (2013) : 1240 € par an
Salaire de sortie : 40500 bruts annuels avec primes, 37090 sans primes
Nombre d’élèves en 2013-2014 : 1121
Nombre d’anciens élèves : 7100
Localisation : Brest (campus à Rennes et Toulouse)
Durée obligatoire des stages : 8 mois
Nombre de partenariats à l’étranger : 70 dont 33 doubles diplômes
Souplesse des parcours et nombreux partenariats
Dans le domaine extrêmement mouvant du numérique, Télécom Bretagne forme des ingénieurs au niveau scientifique très avancé – le concours d’entrée, celui de Mines-Ponts, est un des trois plus exigeants du circuit – mais consacre une bonne partie de la formation à les doter d’un esprit critique. "Nous devons leur donner des éléments de réflexion sur la planète et sur ce que le numérique apporte comme opportunités et risques", explique le directeur. Travaille à l’école une spécialiste européenne des droits du numérique, qui enseigne ici et à Sciences pô.
Ses ingénieurs sont des généralistes du numérique, qui peuvent choisir une spécialité en fin de parcours. A suivre dans l’école, dans une autre école du groupe Mines-Télécom ou dans un de ses établissements partenaires – dont 70 à l’étranger, trois écoles de management, Science Pô Paris. Le choix des mineures et majeures, souple, permet à chaque élève de se construire un parcours personnalisé. C’est un des points forts des écoles fortement inscrites dans des réseaux : tout y est possible, pour peu que l’étudiant décide de prendre en main sa formation.
Exploiter des milliards de données
Parmi les grands sujets suivis par ses neuf laboratoires de recherche, et enseignés dans l’école : l’aide à la décision dans les grands systèmes de contrôle commande. Pour identifier une information pertinente parmi les milliards de celles que transmettent des capteurs portés par des essaims de drones ou parmi celles collectées par des radars installés sur les satellites qui contrôlent le dégazage sauvage des navires en mer…
"Les diplômés continuent de partir majoritairement chez les opérateurs ou les équipementiers des télécoms, mais beaucoup partent se faire une première expérience dans une société de service pour se donner un temps d’observation avant de choisir le secteur qui les intéresse", indique le directeur. Après quelques années d’expérience, certains reviennent créer une entreprise dans l’incubateur maison. Il s’en crée une dizaine par an, avec un taux de survie de 85% et près de 600 emplois directs créés en dix ans. Beaucoup portent sur l’exploitation de données, avec des domaines d’application très variés. Kelbillet.com, site d’échange de billets de train, sort de Télécom Bretagne. Tout comme l’entreprise d’observation satellitaire par radar des navires, Boost, rachetée par CLS, filiale du CNES et de l’IFREMER.
L’école est en pointe sur l’usage du numérique dans la formation. La Bretagne s’est équipée d’un campus numérique, doté de moyens de communication dernier cri, comme la salle de visioconférence immersive de Télécom Bretagne. C’est cette école qui porte, pour l’Institut Mines-Télécom, le projet des MOOCs, ces cours en ligne massifs et gratuits. Deux personnes ont été recrutées pour aider les enseignants à produire la partie multimédia des cours, un studio télé a été ouvert à Rennes. "On ne sait pas encore si c’est une vraie révolution ou du simple buzz, mais devons être innovants, alors nous y allons !" commente le directeur.
Cécile Maillard
"L’école garde une forte coloration télécoms"
Patrick Gennaro, 25 ans, diplômé en 2011
"Après les six premiers mois de tronc commun et d’enseignements généralistes, j’ai choisi une majeure en informatique et une mineure en physique. En deuxième année, j’ai passé un semestre en Australie, à l’université d’Adélaïde. J’y ai travaillé sur un projet de recherche en traitement du signal. L’école nous encourage fortement à prendre une année de césure après la deuxième année : je l’ai passée en stage chez Covage, un opérateur d’opérateurs. Un an en entreprise, ça permet de donner une maturité à son projet professionnel. Du coup, en troisième année, j’ai choisi de me spécialiser en réseaux de télécommunications d’entreprises. L’école est généraliste, mais garde une forte coloration télécoms. J’ai été embauché avant même d’obtenir mon diplôme, par Solucom, un cabinet conseil en IT et management, où je suis consultant junior. Je travaille pour des clients sur des missions ou très techniques, ou plus stratégiques. J’apprécie surtout l’approche transversale des fonctions de chef de projet, auxquelles prépare bien Télécom Bretagne."
Retrouvez le classement des meilleures écoles du numérique 2014
Télécom Bretagne, tournée vers d’autres continents
Tous les champs sont obligatoires
0Commentaire
RéagirPARCOURIR LE DOSSIER