
Telenor, Sony et Ericsson ont annoncé mardi 7 avril 2020 avoir conclu un accord pour améliorer les solutions de géolocalisation et de suivi par l'IoT pour les grandes entreprises. Chaque partenaire apportera sa brique au projet. Ericsson apportera sa plate-forme de gestion des objets connectés IoT Accelerator, tandis que Sony se concentrera sur la connectivité des objets. Telenor de son côté fournira l'infrastructure réseau.
VERS UNE EXPLOSION DES CONNEXIONS
Concrètement, la plate-forme d’Ericsson donnera aux entreprises "une solution de gestion des opérations IoT qui repose sur une infrastructure de réseau mobile d’envergure mondiale". Une trentaine de fournisseurs de services, couvrant plus de cent pays, font aujourd’hui partie de son écosystème d’utilisateurs. IoT Accelerator fournirait ainsi indirectement une connexion "fiable et sûre" à quelque 5 000 sociétés à travers la planète. Cela représente environ 50 millions d’objets connectés au total, dont au moins trois millions connectés par eSIM selon Ericsson.
La plate-forme Visilion de Sony fournit une solution alliant la connectivité cellulaire à des dispositifs de traçage. Ces dernières sont exploitées dans les secteurs de la logistique et de la santé, dans lesquels la géolocalisation d’objets est cruciale. "Savoir où se trouvent des équipements médicaux aussi critiques que les électrocardiographes améliore considérablement l'attribution des matériels", illustre ainsi l’entreprise américaine. La plate-forme mSafety, elle, est utilisée avec des wearables tels que les montres intelligentes pour surveiller la condition physique des patients – température, rythme cardiaque, position, etc.

"Alors que l’adoption des technologies mobiles ne cesse de progresser, cet accord permettra notamment de favoriser la création de services de santé… et donc la sécurité des utilisateurs finaux", a estimé par voie de communiqué Anders Strömberg, directeur du département des wearables chez Sony Network Communications Europe. Pour rappel, Ericsson a estimé dans un rapport paru au mois de novembre 2019 que les objets devraient avoir atteint les 25 milliards de connexions – en considérant les normes NB-IoT et Cat-M, en plus du mobile – d’ici à 2025 (voir graphique).
Réagir