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Le Tour de France Digitale s'est rendu à Lille pour sa dernière demi-finale le 21 mai. Le jury a enchaîné les auditions pour tenter d'identifier une potentielle "licorne" française du numérique. Mais, comme l'animal mythique, existe-t-elle seulement ?
A Euratechnologies, cette ancienne usine textile lilloise reconvertie en pôle numérique, les membres de France Digitale sont partis une dernière fois à la recherche de la nouvelle star des start-up françaises. Autrement dit, en quête d'une "licorne", selon les termes d'Olivier Mathiot, président de l'association regroupant investisseurs et entrepreneurs du numérique, et la terminologie des capital-risqueurs. Une start-up capable de lever des fonds gigantesques sur la base d'une valorisation tout aussi démente, donc aussi rare que l'animal mythique. En particulier en France. L'association tente donc de trouver, plus modestement mais non sans ambition, un futur leader français capable de briller à l'international, de l'envergure d'un Blablacar ou d'un Criteo. "On n'est pas juste là pour communiquer sur le fait que c'est cool d'être une start-up, rappelle le président de Price Minister, mais pour trouver un champion de demain".
21 bébés licornes ?
Les 21 start-up auditionnées le 21 mai dans le Nord (mais venues pour moitié de Paris, dans un wagon spécial d'un TGV, avec animation musicale et croissants) sont-elles plus de cette trempe que la grosse trentaine de projets examinés auparavant à Lyon, Montpellier, Bordeaux en Nantes ? Difficile à dire, car elles visent toutes des marchés très variés et affichent des ambitions forcément différentes.
Presque toutes ont en point commun : elles veulent bousculer un pan de l'industrie traditionnelle. A Lille, par exemple, ont pitché des entrepreneurs voulant "disupter" des secteurs ayant à peine entamé leur transformation digitale, comme le transport (Cubyn et Shippeo, qui veulent réinventer la livraison d'objets), le tourisme (le moteur de recherche des acteurs de l'économie du partage Simpki.co), l'éducation (Appscho, Superprof, Beedee). Ou encore le commerce (Wynd et Zoomdle, qui permet de "scanner" des produits dans un magazine papier pour les acheter en ligne) et les télécoms (Bienvenue, qui cible les touristes étrangers venant en France pour leur proposer un accès Wifi et éviter le roaming, ou Speed Phoning, qui permet d'être contacté sur son téléphone sans jamais donner son numéro).
Il y a aussi les start-up hardware comme Uzer, qui a imaginé une poubelle connectée pour faciliter le geste de tri (299 euros, tout de même), ou la borne Prizm, qui diffuse la musique en fonction du profil de l'auditeur et du contexte. Deux start-up pour qui les 500 000 euros promis au gagnant seraient forts utiles, les projets "matériels" consommant encore plus de capitaux que leurs homologues logiciels et services… pour des marges plus faibles et un retour sur investissement moins garanti.
60 candidats à départager, 10 élus
Ce paramètre entrera-t-il en compte dans le choix du jury, qui représentent une bonne moitié des investisseurs et capitaux-risqueurs du pays ? Sans doute autant que la qualité de l'équipe, à écouter la teneur des séances de questions/réponses post-pitch des différentes étapes. En tout cas, après un débriefing à chaud juste après les deux jurys du 21 mai, ses membres se sont retrouvés (autour de sushis !) le 25 mai afin de boucler la liste des dix finalistes. Avec, pour les cas les plus tangents, une sorte de "contre-enquête" mené par les jurés a priori les plus réticents.
Le nom de dix start-up sélectionnées sera dévoilé le jeudi 28 mai lors de la Connected Conference. Ils s'affronteront lors d'un duel final de pitchs, cette fois-ci en anglais, lors de l'événement BIG organisé par Bpifrance le 11 juin. Auparavant, les équipes des dix dernières start-up en lice seront invitées à une journée de mentoring le 5 juin, dans le bâtiment parisien de Blablacar et Criteo. De quoi leur donner envie de s'installer plus durablement aux côtés de ce club très fermé des "french unicorns".
Sylvain Arnulf
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