Toyota monte un consortium autour de la blockchain pour le véhicule autonome... mais pas seulement
Le Toyota Research Institute fait équipe avec le MIT MediaLab et quatre entreprises pour étudier comment les technologies de la blockchain peuvent être utiles pour l'industrie automobile. L'un des projets de ce nouveau consortium consiste à faciliter le partage des données de conduite et celles issues des tests de véhicules autonomes.
Et si le recours à la blockchain pouvait accélérer le déploiement des véhicules autonomes ? C'est une piste que Toyota entend bien explorer. Le constructeur nippon, à travers son laboratoire Toyota Research Institute (TRI), vient d'annoncer un partenariat avec le MIT Media lab et quatre autres entreprises. Cette nouvelle alliance vise à étudier comment les technologies de la blockchain (protocole conçu pour assurer la gestion de l'historique des transactions de manière décentralisée, sécurisée et infalsifiable) peuvent être utilisées pour la mobilité du futur.
Faciliter le partage des données
En effet, l'un des projets du consortium consiste à créer une plate-forme numérique où pourraient être partagées de manière sécurisée les données de conduite et celles issues des expérimentations de véhicules autonomes. Le tout, en étant capable d'attribuer la propriété des données à chacun des contributeurs. Cette plate-forme s'inspirerait directement du projet Open Music Initiative, lancé par le Berklee College of Music et le MIT Media Lab autour de la gestion collective des droits d'auteurs.
"Les données de conduite de centaines de milliards de miles pourraient être nécessaires pour développer des véhicules autonomes sûrs et fiables", explique Chris Ballinger, directeur financier du TRI et responsable des services de mobilité, dans un communiqué. "Les technologies de la blockchain et des registres distribués pourraient permettre de regrouper les données issues des propriétaires, des gestionnaires de flottes et des constructeurs pour atteindre cet objectif plus rapidement", poursuit-il.
Une collaboration avec les start-up
Pour mener à bien ce projet, le TRI collaborera notamment avec la start-up berlinoise BigChainDB pour le développement d'une infrastructure logicielle suffisamment robuste pour supporter d'importants volumes de données. Le constructeur japonais travaillera, par ailleurs, avec les start-up Oaken Innovations, basée à Dallas, et Commuterz, à Tel Aviv, pour développer des applications reposant sur la blockchain pour des services d'autopartage, de covoiturage et de paiements.
L'entreprise californienne Gem sera, quant à elle, en charge de décliner une application blockchain pour l'assurance santé dans l'industrie automobile. Objectif : développer de nouveaux produits d'assurance basés sur les usages afin de réduire le coût des polices.
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