Transformation digitale des assurances : qui fait quoi ?

Création de structure d'investissement, offres basées sur les objets connectées, incubation, lab de recherche, les groupes d'assurance et de mutuelles multiplient les initiatives pour ne pas rater leur transformation digitale. Piqûre de rappel en quelques exemples.

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Transformation digitale des assurances : qui fait quoi ?

Depuis octobre 2015, Allianz propose à ses clients une assurance auto basée sur la télématique qui récolte les données de conduite (freinage, accélération, virage…). Si l'assuré se conduit bien, il bénéficie de réduction.


Axa apparait comme un leader de cette transformation digitale des assureurs. En octobre dernier, le groupe a lancé une offre "maison connectée" pour ses clients équipés d’appareils domotiques. Plus largement, l’entreprise soutient la recherche. Vendredi 8 avril, le fonds Axa pour la recherche a attribué 15,6 millions d’euros pour 44 projets de recherche universitaire, sur des sujets aussi variés que le big data, la cyber-sécurité et la santé connectée. Ce nouveau financement porte à 149 millions d’euros le montant attribué à la recherche depuis 2007.


BNP Paribas Cardif, la filiale assurance du groupe bancaire, surfe aussi sur la télésurveillance des maisons pour enrichir leur offre. En Italie, une assurance habitation propose déjà de sécuriser sa maison grâce à des capteurs et l’assureur étudie de nouveaux produits au sein de son lab.

Covéa, qui regroupe la Maaf, MMA et GMF, donne naissance en décembre 2014 à une structure dédiée au financement de start-up appelée Covéa Next. Mais l’intérêt du groupe mutualiste pour les objets connectés remonte à plus loin. En décembre 2013, la Maaf signe un partenariat avec Sigfox, l’opérateur télécom dédié aux objets connecté, pour développer des offres autour de l’habitat connecté et quelques mois plus tard, Covea lance un incubateur avec Paris Région Lab sur le même sujet.

En juillet 2015, le groupe Crédit Agricole Assurances est devenu partenaire du Village by CA, un écosystème qui soutient le développement de start-up. L'objectif : faire bénéficier aux assurés des innovations issues de la pépinière, comme les objets connectés et le Big data.

Generali n’est pas béotien sur le sujet des objets connectés mais en janvier 2016 la compagnie italienne a fait un pas de plus vers l’assurance à géométrie variable. En partenariat avec la société d’assurance Discovery, Generali vend en Europe l'offre Vitality. Basé sur les objets connectés de santé, l’assurance fonctionne à la carotte. Si l’assuré a une bonne hygiène de vie, il reçoit des bons de réduction auprès d’un réseau de partenaires (voyage, nutrition et voyage). Le groupe espère se rapprocher de ses clients, jusqu’à devenir un coach de vie ?

La Maif s’inscrit dans une démarche similaire à celle de Covéa. En juin 2015, la société d’assurance mutuelle a annoncé la création d’une structure dédiée au financement de l’innovation, de la transformation digitale et de l’économie collaborative : Maif Avenir. Doté d’une enveloppe de 125 millions d’euros jusqu’en 2018, soit une moyenne de 30 millions par an, cet outil de financement vise à soutenir des start-up, tel que Zenpark. La Maif compte prendre exemple des bonnes pratiques des start-up, en termes de R&D, l’agilité et d’adoption des nouvelles technologies.

Macif et Matmut s'engouffrent derrière Covéa et la Maif, dans la tendance du financement de start-up. En septembre 2015, Sferen, qui regroupe la Macif et Matmut, a annoncé la création de Sferen Innovation. Cette nouvelle entité vise à prendre des participations dans des sociétés en pointe de l'innovation et de la transformation digitale.

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