Uber multiplie les partenariats pour que ses taxis volants puissent décoller en 2023
Uber, qui a déjà annoncé la mise en service de taxis-volants pour 2023, multiplie les partenariats afin de respecter son calendrier. Le dernier en date est avec l'Université du Texas à Austin.
L’Université du Texas à Austin rejoint la longue liste des partenaires rassemblés par Uber afin de l'aider à concevoir les moteurs de ses futurs taxis volants, a annoncé l'institution le 9 août. Il faut dire qu'il ne reste plus que deux ans à la société de VTC pour respecter le calendrier de son programme Uber Elevate, qui fixe les premiers tests en 2020. La commercialisation du service est quant à elle prévue à Dallas-Forth Worth, Los Angeles et Dubai en 2023.
L’équipe d’ingénieurs de l'Université du Texas doit évaluer l'efficacité du nouveau système de motorisation intégré aux taxis volants. Le concept consiste en deux moteurs empilés l’un sur l’autre et tournant dans le même sens. L’armée américaine, dont Uber s’est également attaché les services, y travaille encore. Mais selon les premiers essais, il constituerait à ce jour l'approche la plus efficiente pour ce type de transport. Les ingénieurs de l'Université du Texas doivent également mesurer le niveau sonore de ces nouveaux moteurs afin qu'ils ne soient pas un frein à l'autorisation de voler en milieu urbain. Uber collabore aussi avec la Nasa et d’autres entreprises du secteur aérospatial pour s'assurer que ces moteurs soient suffisamment puissants.
185 000 DOLLARS VERSÉS À L’UNIVERSITÉ DU TEXAS
Le projet sera-t-il prêt à temps ? Difficile à dire car il s’avère ambitieux. Les futurs taxis sont des aéronefs à décollage et atterrissage verticaux totalement électriques qui tiennent autant de l’hélicoptère que du drone. Ils devront pouvoir transporter jusqu’à quatre passagers à une vitesse comprise entre 240 et 320 kilomètres/heure et une altitude de 300 et 600 mètres. Ils décolleront et atterriront via des hubs verticaux nichés sur les toits des immeubles. Ceux-ci leur permettront de recharger leurs batteries en cinq minutes chrono. Juste le temps de débarquer et de reprendre de nouveaux passagers. Plus de 1000 décollages par heure sont prévus sur certains hubs aux heures d'affluence.
Dans ce projet, Uber établit un cahier des charges pour ses partenaires, mais le groupe n'endosse pas le rôle de constructeur ni d'acheteur. Il veut conserver son rôle de plateforme, le même que celui qu'il joue aujourd'hui auprès des VTC, souligne Le Monde. Cela ne l'empêche pas de mettre la main à la poche. La société aurait ainsi versé pas moins de 185 000 dollars à l’Université du Texas pour les 18 mois de labeur à venir, rapporte l'Austin Business Journal. Mais cela sera-t-il suffisant ? Car même si son taxi voyait le jour dans les temps, sans l’aval des autorités américaines, il risquerait fort de ne jamais décoller.
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