Uber se rapproche de SK Telecom pour s'implanter et s'imposer en Corée du Sud
Uber prévoit d'investir 150 millions de dollars afin de déployer un service de mobilité en partenariat avec SK Telecom en Corée du Sud. Confrontée à de fortes pressions réglementaires et concurrentielles, l'entreprise de VTC opte pour une stratégie de partenariat pour s'imposer dans le pays.
Pour s'implanter dans de nouveaux pays ou renforcer sa présence, Uber mise sur une stratégie du partenariat. L'entreprise de VTC prévoit d'investir 150 millions de dollars dans une joint-venture avec l'entreprise coréenne SK Telecom, rapporte Bloomberg vendredi 16 octobre 2020.
En Corée du Sud, Uber doit faire face à de fortes pressions concurrentielle et réglementaire et où il a dû renoncer à déployer son modèle reposant sur des voitures et des chauffeurs privés en 2015. Uber y propose un service premium qui repose principalement sur des chauffeurs de taxis.
Un lancement pour début 2021
SK Telecom va scinder du reste du groupe son unité T Map Mobility, en charge de la cartographie et des services de mobilité, le 29 décembre. Uber investira alors 50 millions de dollars dans cette entreprise, ainsi que 100 millions de dollars dans une coentreprise formée avec T Tap Mobility. Avec cet investissement, l'Américain sera actionnaire à hauteur de 51%.
Le but est de combiner la connaissance d'Uber et sa technologie dans les services de mobilité, avec le réseau de chauffeurs de T Tap Mobility, qui assure compter aujourd'hui près de 200 000 chauffeurs et 750 000 utilisateurs par mois. Les deux partenaires espèrent déployer leur plateforme de mobilité au premier semestre 2021, après avoir obtenu l'approbation des autorités réglementaires. La réglementation coréenne est plus stricte que dans d'autres pays et Kakao est déjà bien implanté dans ce pays où il exploite le plus grand service de mobilité
Uber intéressé par Free Now
Par le passé, l'entreprise de VTC a dépensé des sommes considérables pour déployer son service dans de nouveaux pays. Sa stratégie passait par des offres promotionnelles pour proposer des courses à prix réduit et la diffusion de larges campagnes publicitaires afin de dominer la concurrence. Au-delà du coût de cette stratégie, Uber s'est aussi heurté à des réglementations strictes établies dans certains pays qui limitent ou interdisent le déploiement de services de VTC.
Plus étonnant, Uber regarderait aussi du côté de Free Now, la coentreprise formée par Daimler et BMW. Cette acquisition renforcerait encore plus la présence d'Uber en Europe et en Amérique Latine.
SUR LE MÊME SUJET
Uber se rapproche de SK Telecom pour s'implanter et s'imposer en Corée du Sud
Tous les champs sont obligatoires
0Commentaire
Réagir