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Uberg, la ville virtuelle d'Uber pour optimiser les revenus de ses conducteurs de VTC
Bradley Voytek, Data Scientist chez Uber, a posté un message de blog expliquant une expérimentation récente du géant des VTC aux Etats-Unis. A partir d'une simulation de ville artificielle, Uber a déterminé des paramètres d'optimisation de sa flotte, afin de permettre aux conducteurs de générer plus de revenus.
L'équipe scientifique d'Uber a mis au point une ville artificielle, baptisée Uberg, créée avec le langage informatique Python, afin d'optimiser la régulation de sa flotte de conducteurs. La simulation met en scène 250 passagers et 500 conducteurs dispersés dans la cité, chaque passager ayant une destination différente. Dans cette ville, les conducteurs ont trois types de comportements : les premiers restent immobiles et garés entre les courses. Les seconds reviennent après chaque course aux endroits les plus fréquentés. Les troisièmes conduisent au hasard dans la ville à la recherche de passagers.
"Nous voulons trouver un moyen d'optimiser le rayon d'expédition de nos conducteurs, c'est-à-dire la distance la plus grande entre un passager et un conducteur que nous pourrons autoriser pour répondre à une demande. Ce rayon diffère selon chaque ville, et en fonction de l'heure", explique Bradley Voytek, Data Scientist chez Uber. En effet, durant les heures de faible demande, les conducteurs sont plus enclins à parcourir une grande distance. Au contraire aux heures de pointe, ils n'accepteront pas de trajets trop longs. Le but de l'expérience pour Uber : garantir un véhicule disponible à tout moment pour les utilisateurs, et permettre aux conducteurs de générer le maximum de revenus.
La solution optimale : le taxi ?
L'équipe scientifique d'Uber a ainsi découvert que si la distance entre un passager et un conducteur est courte (similaire à celle entre un taxi et un passager aperçu dans la rue) le troisième type de conducteurs, celui qui roule au hasard dans la ville, obtient le plus de courses et donc le plus de revenus.
Cependant, l'augmentation de la distance remet les trois types de conducteurs à égalité en termes de nombre de courses effectuées. Ainsi, Uber a découvert que "les conducteurs qui sont constamment en mouvement au hasard dans la ville parcourent 10 à 20 fois la distance parcourue par les conducteurs qui restent immobiles ou ceux qui gravitent vers les lieux fréquentés." Un aspect crucial car qui dit plus de kilomètres au compteur, dit plus de consommation d'essence. "Les conducteurs qui ont accès à ce système intelligent et centralisé de distribution de l'information gagnent 25 à 50% de plus que ceux qui parcourent la ville à la recherche d'un passager", ajoute Bradley Voytek.
L'expérimentation permet aussi d'identifier les meilleurs moments pour demeurer immobile ou pour converger vers un lieu fréquenté. Les taxis, en revanche, se reposent sur des méthodes plus traditionnelles pour trouver des passagers et optimiser leur temps de travail. "Nous savons que les vrais conducteurs de taxis ne se déplacent pas au hasard - ils connaissent assez la ville pour anticiper la demande - le système centralisé, intelligent et en temps réel d'Uber évite aux conducteurs de faire ce travail. Les conducteurs ont accès à l'information sur la demande en temps réel et sont moins soumis à la loi du hasard en cherchant un passager."
Nora Poggi
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