
Les classements French Tech 120 et Next40, recensant les jeunes pousses françaises les plus prometteuses, a été dévoilé ce lundi 8 février 2021. Au-delà de l'accompagnement visant à développer l'écosystème de scale-up et inciter les start-up le pouvant à faire leur entrée en bourse, la grande nouveauté de cette année est la création d'un Board Impact qui a pour but d'établir des bonnes pratiques autour de la diversité et la mixité.
Des recommandations non contraignantes
Dans les semaines qui arrivent, le Board Impact va débuter son travail autour des questions de diversité et de mixité. Le but est d'établir une feuille de route et de rapidement faire des propositions autour de ces thématiques à Cédric O, le secrétaire d’Etat chargé de la Transition Numérique et des Communications Electroniques, pour qu'une mise en œuvre concrète puisse voir le jour dans l'année.
A terme, une liste de principes sera établie et l'ensemble de la promotion sera encouragée à les respecter. Mais ces principes en faveur de la diversité et de la mixité n'auront pas une valeur obligatoire. Pour l'instant, le gouvernement ne prévoit pas non plus que ces recommandations puissent faire partie des conditions d'accès aux FT120 et Next40 l'année prochaine. L'idée est de mettre en avant ces principes pour en faire des éléments d'attraction des talents.
Le Board Impact est composé de 6 membres de start-up et trois autres acteurs du monde de la Tech : Pierre-Etienne Roinat (CEO Recommerce), Carole Juge-Llewellyn (CEO Joone), Diane Rivière (head of people & culture Alan), Jean-Gabriel Levon (cofondateur et directeur Impact Ynsect), Thomas Meister (VP Communication OpenClassrooms), Aude Guo (cofondatrice Innovafeed), Déborah Loye (présidente Association Sista), Saïd Hammouche (TechYourPlace) et Sofia Hmich (fondatrice Future Positive Capital).
Le FT120 fait-il mieux que le CAC40 ?
La nouvelle promotion du FT120 compte 7 start-up fondées par des femmes, contre 4 pour la promotion précédente. Une amélioration, qui est loin d'être satisfaisante. Toutefois, cela est toujours mieux que le CAC40 puisqu'une seule société de cet indice boursier, Engie, est dirigée par une femme, Catherine MacGregor.
Pour favoriser la mixité dans les grandes et moyennes entreprises, la loi Copé-Zimmermann de 2011, qui n'est pas toujours respectée, impose un quota de 40% de femme au sein des conseils d'administration. A voir si le Board Impact fera mieux ou si le côté non obligatoire des engagements aboutira à leur non-respect.
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