
Encore un exemple de l'importance du biomimétisme dans la recherche scientifique. Le groupe de recherche en sciences de l'ingénieur de l'université Simon Fraser de Vancouver, au Canada, a imaginé un robot s'inspirant du lézard gecko.
La particularité de ce reptile a intéressé les chercheurs : le gecko possède des lamelles adhésives sous les doigts qui lui permettent de grimper sur toutes les surfaces, y compris les plus lisses, à l'horizontale comme à la verticale. L'incroyable adhérence des pattes du gecko est due à la force de van der Waals existant entre les setae (poils microscopiques au bout des pattes) et la surface sur laquelle il évolue.
Abigaille III, le robot-gecko développé par le groupe de recherche possède six pattes, ce qui le rend capable de grimper sur n'importe quelle surface et de passer sans difficulté d'une surface verticale à une surface horizontale.
Une innovation qui a intéressé l'Agence spatiale européenne (ESA), qui a récemment testé le robot dans les conditions d'apesanteur. A terme, le robot-gecko pourrait ainsi s'envoler dans l'espace afin de supplanter les astronautes pour des missions à haut risque de réparations à l'extérieur de leur engin par exemple.
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