Veolia a besoin d’alliés pour sa transformation numérique… et le sait
Le troisième volet de la série sur la transformation digitale de l’industrie de L’Usine Nouvelle est consacré à Veolia.
Au menu, co-construction, open innovation, compteurs connectés et une grande dose de lucidité et de pragmatisme de la part d’Antoine Frérot, le PDG.
"Toutes les industries sont menacées par l’ubérisation", prévient Antoine Frérot, le PDG de Veolia, dans l’enquête réalisée par Ludovic Dupin pour le troisième volet de la série hebdomadaire du magazine L’Usine Nouvelle sur la transformation digitale de l’industrie. D’accord, mais comment l'éviter. Pour Veolia, c’est en partie grâce à la contrainte imposée par ses clients, qu’arrive la solution. Car c’est bien pour répondre au cahier de charges "smart city" de la ville de Lyon - qui exigeait d’avoir accès en toute sécurité, à toutes les données de la gestion de son réseau d’eau - que le géant de l’environnement a dû revoir ses process... et initié sa mue numérique.
Co-construction et open data
Au menu, des agents équipés de smartphones, des capteurs de fuite et des compteurs d’eau connectés et géolocalisés, un centre de supervision Hublot développé en partenariat avec IBM avec des logiciels en mode Saas (à la demande) aujourd’hui et des outils big data de maintenance prédictive demain.
Presque un cas d’école. Surtout pour le fait d’avoir accepté de ne plus tout faire seul en interne, mais de co-construire le système avec un acteur du numérique. Une première, même si Veolia goûte aux charmes de l’open innovation depuis 2010 à San Francisco, pour tester les innovations technologiques des start-up de l’environnement.
changer les manières de travailler
Le contrat de gestion de l’eau de Lyon est aussi un formidable outil de communication interne. Visité déjà plus de 100 fois depuis un an qu’il est en service, le centre de supervision Hublot est un succès sur lequel Antoine Frérot compte bien capitaliser pour démontrer, en interne que, face à la créativité des nouveaux acteurs du numérique et donc au risque d’tubérisation, "le plus grand risques est de ne rien faire". Selon lui, seul 30% des cadres de l’entreprise auraient intégré le message et seraient déjà en mesure de réinventer les manières de travailler... Reste à embarquer le reste des collaborateurs... et à trouver les bons alliés.
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