Verily (Alphabet) et L'Oréal tissent un partenariat dans la dermatologie
Comprendre le vieillissement cutané et développer des technologies autour de la dermatologie. Voici les deux objectifs du partenariat entre Verily, la division santé d'Alphabet (maison-mère de Google), et L'Oréal.
L'Oréal et Verily, la division santé d'Alphabet (maison-mère de Google), viennent d'annoncer un partenariat dans la santé de la peau. Il devrait déboucher sur "deux programmes" visant à mieux comprendre les mécanismes de vieillissement capillaire et cutané, et étayer la stratégie de développements des produits de l'industriel français.
Comprendre le vieillissement de la peau
Dans les détails, le premier programme vise à établir "une vision longitudinale à la fois biologique, clinique et environnementale" de la santé de la peau, détaillent les partenaires. Il mutualise les connaissances scientifiques de L'Oréal et l'expertise de Verily en matière de recherche clinique. L'objectif est de "décoder et découvrir les liens entre exposome (la totalité des expositions que subit un organisme humain, ndlr), vieillissement cutané et biologie profonde de la peau".
Le second regroupe l'équipe de R&D de Verily et la division "Cosmétique Active" de L'Oréal, l'une des unités de l'entreprise qui regroupe cinq marques (La Roche Posay, Vichy, Cerave, Skinceuticals et Decléor). Elles vont explorer le développement de nouvelles technologies et de solutions de télédiagnostic, telles que des capteurs et des systèmes d'apprentissage automatique, appliquées à la dermatologie et aux soins de la peau. Le but est de développer de nouveaux services.
L'Oréal compte beaucoup sur ce partenariat pour "ouvrir une nouvelle ère de la santé de la peau, à travers la technologie et la science", déclare Nicolas Hieronimus, directeur général de L'Oréal.
La stratégie de Verily critiquée par d'anciens cadres
Les choses sont beaucoup plus mitigées du côté de Verily. D'après Reuters, plusieurs anciens dirigeants de la division lui ont reproché de multiplier les collaborations plutôt que de privilégier la commercialisation de son logiciel de gestion des recherches cliniques et des traitements. Cette stratégie se traduit par des revenus irréguliers et l'empêche d'accéder à la rentabilité, critiquent-ils.
En 2021, Verily aurait réalisé un chiffre d'affaires de près de 400 millions de dollars mais plus d'un quart de ces revenus sont liés à des activités à faible marge de gestion des tests de dépistage du Covid-19. Les pertes de l'entreprise se seraient nettement creusées par rapport à 2020, rapporte également l'agence de presse. La filiale ne confirme pas ces informations et refuse de délivrer son bilan financier.
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