
En déplacement à l'étranger, François Hollande a indiqué ce mercredi 15 avril qu'il était favorable au "rachat" d'Alactel-Lucent par le finlandais Nokia mais a fixé deux conditions. "Nous sommes favorables à tout ce qui peut constituer un leader mondial" mais à "deux conditions" : l'emploi qui "doit être garanti en France" et la recherche qui "ne doit pas être simplement maintenue en France" mais "augmentée", a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse organisée à Berne.
Le président de la République a précisé qu'il avait part de ces conditions aux dirigeants des deux groupes reçus mardi dernier à l'Elysée et qu'il "examinerait avec le gouvernement" leurs "propositions". Si ces deux exigences sont respectées, l'opération fera de la nouvelle entité "une force au bénéfice de l'Europe et des deux pays concernés", a ajouté François Hollande.
Même raisonnement pour Lafarge - Holcim et Saint-Gobain - Sika
En terre hélvète, le chef de l'Etat a également indiqué qu'il tenait "le même raisonnement" pour les deux autres grandes opérations en cours et impliquant des industriels français et suisses : le rapprochement entre les cimentiers Lafarge et Holcim, "en bonne voie" selon lui, et entre Saint-Gobain et Sika, "en discussion". Pour François Hollande, dans ces deux cas comme pour le rachat d'Alcatel par Nokia, il faut que "les centres de recherche soient également préservés" et que "le niveau (actuel) de l'emploi soit considéré comme un minimum et non pas un plafond".
Réagir
1 commentaire
Répondre au commentaire | Signaler un abus