Amazon ouvre son service de téléconsultation médicale à toutes les entreprises aux Etats-Unis
Initialement réservé à ses employés de Seattle, le programme "Amazon Care" s'ouvre à toutes les entreprises américaines. Les utilisateurs pourront prendre des rendez-vous avec des professionnels de santé pour effectuer des consultations en présentiel ou faire renouveler leurs ordonnances. Ce nouveau service a peu de chances d'arriver en Europe du fait des obligations du Règlement général sur la protection des données.
Amazon se lance officiellement dans l'e-santé aux Etats-Unis. Après l'avoir testé pendant plus d'un an sur les employés de son siège à Seattle, il ouvre son service de télémédecine "Amazon Care" au reste de ses salariés et à toutes les entreprises américaines souhaitant s'en servir. Leurs familles pourront également bénéficier de ce service.
Un service de téléconsultation
Cette sorte de clinique virtuelle offre quatre types de services : des téléconsultations avec un professionnel de santé, une messagerie dédiée, un rendez-vous physique avec un médecin et la prescription médicamenteuse, avec possibilité de commande à distance et retrait en pharmacie. Le dépistage du Covid-19 est également disponible.
Bien que les détails restent encore flous, il semblerait qu'Amazon veuille commercialiser son service en B2B seulement. Les entreprises adhéreront au programme pour ensuite le proposer à leurs salariés.
Confirme à l'HIPAA
Amazon Care est conforme au Health Insurance Portability and Accountability Act (HIPAA), promet l'entreprise américaine. C'est cette loi qui fixe des obligations sur la protection des données de santé et instaure un numéro d'identification, le "National Provider Identifier", l'équivalent du numéro de sécurité sociale. Elle réglemente également les sujets autour de l'assurance maladie dont le système est très différent de la France car il s'organise autour d'assurances privées.
Bien qu'Amazon promette une sécurité élevée des données de santé, Amazon Care a très peu de chance d'arriver sur le marché européen. Car les obligations du HIPAA ne sont pas aussi exigeantes que celles du Règlement général sur la protection des données (RGPD). L'invalidation du Privacy Shield, ce texte qui autorisait le transfert des données vers les Etats-Unis, risque également de poser problème.
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