Bruxelles donne son feu vert au nouveau crédit d'impôt pour les acteurs français du jeu vidéo
La Commission européenne a validé, ce lundi 15 décembre, la refonte du crédit d'impôt jeu vidéo (CIJV) en France. Le nouveau dispositif doit notamment permettre à plus de projets de bénéficier du CIJV, notamment ceux destinés aux terminaux mobiles, ceux destinés à un public adulte et élargit l'assiette des dépenses prises en compte dans le calcul du crédit d'impôt.
La filière française du jeu vidéo va gagner en compétitivité. Ce lundi 15 décembre, la Commission européene a en effet donné son feu vert à la refonte du crédit d'impôt jeu vidéo (CIJV) en France. Cette révision avait été votée dans le cadre du projet de loi de finances rectificative 2013 mais devait être validée par Bruxelles.
Un dispositif élargi
Le nouveau dispositif devrait permettre à plus de projets de jeux de bénéficier du CIJV, notamment ceux destinés aux terminaux mobiles, ceux destinés à un public adulte et élargit l'assiette des dépenses prises en compte dans le calcul du crédit d'impôt. Le CIJV vise ainsi à réduire le déficit de compétitivité des éditeurs de jeu vidéo français face à leurs concurrents établis au Canada, aux Etats-Unis ou en Australie. Le Royaume-Uni a aussi mis en place un dispositif similaire qui doit entrer en vigueur l'an prochain.
Renforcer l'attractivité de la France
L'entrée en vigueur imminente de la réforme, "est une excellente nouvelle pour l'ensemble de la filière", a souligné Guillaume de Fondaumière, président du SNJV dans un communiqué. "Cela va permettre à un plus grand nombre de studios de bénéficier d'une baisse de leurs coûts de production, et en particulier les studios qui créent des jeux très populaires pour le web ou les plate-formes mobiles", a-t-il ajouté, estimant que ces mesures devraient permettre de sauvegarder des emplois et inciter de grands acteurs internationaux à s'implanter en France.
Un baromètre annuel du SNJV publié en octobre dernier indiquait que la filière, 250 entreprises, majoritairement des TPE, souffrait d'une faiblesse des financements et d'un environnement considéré comme peu attractif.
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