En France, une soixantaine de salariés concernés par un plan de départs chez Back Market
Back Market ouvre un plan de départs volontaires en France qui concerne 63 emplois. Le spécialiste des produits reconditionnés souhaite réduire ses effectifs globaux de 13%, soit un total de 93 salariés.
A son tour, Back Market lance un plan de départs volontaires en France. La licorne française souhaite réduire ses effectifs globaux de 13%, rapporte le site Sifted. Sont concernés un total de 93 salariés sur un effectif global de 715 salariés. 26 ont déjà été congédiés dans d'autres pays (les bureaux de New York, Barcelone et Berlin).
63 emplois concernés en France
Back Market a confirmé l'information auprès de l'AFP, en précisant que le plan de départs volontaires en France concerne 63 salariés. La licorne a ajouté bien se porter mais vouloir mettre l'accent sur la rentabilité. Si pendant longtemps de nombreuses start-up se sont concentrées sur leur développement et leur croissance, sans forcément porter une grande attention à l'argent dépensé, elles sont obligées de changer de stratégie face à la crise économique. Les investisseurs sont plus frileux et font désormais très attention à la rentabilité avant d'investir. Il n'est plus possible pour les jeunes pousses d'embaucher à tour de bras sans avoir un plan concret.
La start-up fondée en 2014 est spécialisée dans la vente de produits reconditionnés que ce soit des smartphones, des ordinateurs, des écouteurs et des casques, des consoles, etc. Elle revendique 1500 revendeurs sur sa plateforme et assure avoir franchi la barre des 6 millions de consommateurs. Elle était valorisé 5,1 milliards de dollars à l'occasion de sa dernière levée de 450 millions d'euros annoncée en janvier 2022 et qui a été menée auprès de Sprints Capital, Eurazeo, Aglaé Ventures, General Atlantic et Generation Investment Management. Elle prévoyait alors de recruter près de 400 personnes en 2022 pour atteindre les 1500 salariés.
Comme de nombreuses autres start-up, notamment aux Etats-Unis, Back Market est aujourd'hui contrainte de revoir ses plans. En France, la start-up Meero, qui à l'origine met en relation des photographes avec des entreprises, a également passé une fin d'année compliquée. 72 suppressions de postes sont prévues, comme le rapporte Les Echos. Ces suppressions de postes s'accompagnent d'un recentrage de son activité sur son logiciel qui permet de gérer l'ensemble du cycle de vie des photos. Il est probable que d'autres start-up de la French Tech rencontrent des difficultés similaires.
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