Fort de ses résultats, Free ne voit pas d'autre concurrent qu'Orange
A l’occasion de la présentation des résultats de Free, Xavier Niel a affiché sa satisfaction. Les indicateurs sont au vert et les abonnés arrivent sans trop d’effort, de chez Bouygues Telecom et plus récemment, de SFR-Numericable.
Emmanuelle Delsol
C’est un Xavier Niel serein qui a participé à la présentation des résultats de son groupe, Iliad, deux jours tout juste après le lancement de la FreeBox 4K sous Android. Les chiffres ont de quoi le réjouir. Son chiffre d'affaires approche 4,2 milliards d’euros (assurés à 38% par l’activité mobile) et dépasse les objectifs fixés seulement pour 2016. Son Ebitda tout juste inférieur à 1,3 milliard d’euros croit de 7%. Free compte désormais près de 16 millions d’abonnés et a dépassé la barre symbolique des 10 millions dans le mobile.
Sur la seule année 2014, 2 millions de français ont rejoint Free Mobile. L’opérateur détient désormais 26% de parts de marché mobile et 15% fixe. Et Xavier Niel et son équipe répètent à l’envi que de tels résultats leur permettent d’assurer tous les investissements nécessaires dans l’infrastructure : plus d’un milliard d’euros en 2014. "Le free cash flow de la seule activité fixe nous permet de tels investissements (737 millions d’euros, ndlr). Et en pourcentage du chiffre d'affaires, cela représente bien plus que tous nos concurrents," calcule même Xavier Niel.
De nouveaux abonnés venus sans effort de Bouygues Telecom et SFR-Numericable
"Nos profits dans le mobile vont exploser en 2015", n’a pas résisté à souligner en fin de conférence le patron de Free. Et de préciser qu’il ne craint pas - en tous cas aujourd’hui - SFR Numericable. Xavier Niel a même ajouté que Free n’avait pas besoin de dépenser beaucoup en recrutements d’abonnés. Ils seraient ainsi nombreux, selon le patron de l’opérateur, à venir directement de chez Bouygues Telecom, mais aussi très clairement depuis deux trimestres, de SFR-Numericable.
Un seul concurrent dans la ligne de mire : Orange. Quant à un rapprochement avec Bouygues Telecom qu’il s’amuse à qualifier de 4e opérateur, expression qui était jusqu’ici réservée à Free, il a balayé le sujet. "Il faut croire Martin Bouygues quand il dit qu’il n’est pas vendeur, a-t-il affirmé. Et plus de 90% du mobile seraient dans les mains d’un seul acteur. Impossible."
Emmanuelle Delsol
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