
Les projets de Google visant à mondialiser l'accès à Internet, que ce soit grâce aux ballons stratosphériques du projet Loon ou aux drones de Titan Aerospace, pourraient ne pas concerner que les pays les moins connectés.
Dans un courrier envoyé le 15 janvier à la FCC (Federal Communications Commission), l'organisme en charge de réguler les télécommunications sur le territoire des Etats-Unis, Google demande l'autorisation d'utiliser certaines bandes de fréquence situées au-dessus des 24 Ghz, traditionnellement considérés comme inadaptées aux transferts de données.
Une volonté réaffirmée de créer un réseau global
Le géant de la recherche sur Internet cite plusieurs exemples de développement technologiques récents utilisant de très hautes fréquences, notamment au sein de la norme Wi-Fi pour appuyer sa démarche et souligne ses expérimentations "d'accès internet à haut débit via des plate-formes aériennes".
Cette démarche de la part de Google ne garantit pas un résultat concret (ni une réponse positive de la FCC, ni un déploiement à grande échelle de ballons ou de drones), mais elle montre que l'entreprise ne relâche pas ses efforts pour développer un accès à Internet global à l'aide de nouvelles technologies. Elle vient d'ailleurs de s'associer à SpaceX, dans lequel elle a investit un milliard de dollars, pour développer une flotte de satellites dont le but est également de fournir une couverture internet globale.
Google fournit déjà un accès à Internet à quelques villes (Kansas City, Austin, Provo) aux Etats-Unis avec Google Fiber. Un service comme Loon s'adresserait probablement davantage aux régions les plus rurales du pays.
Julien Bergounhoux
Le document envoyé par Google à la FCC :
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