HealthTech, Fintech, CleanTech... les 9 réseaux thématiques de la French Tech enfin connus

Satisfaits des résultats de la French Tech, une opération lancée en 2014, le ministère de l'Economie et du Numérique renforce la structuration du réseau, en adjoignant neuf réseaux thématiques ouverts à de nouveaux territoires aux 13 métropoles labellisées.

L'objectif reste le même : stimuler la croissance des jeunes pousses pour les aider à conquérir les marchés internationaux.

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HealthTech, Fintech, CleanTech... les 9 réseaux thématiques de la French Tech enfin connus
Il y aura 9 réseaux thématiques de la French Tech, dont un consacré à l'éducation et à la culture au sens large.

C’est à Laval qu’Axelle Lemaire et Emmanuel Macron ont annoncé la liste des neuf réseaux thématiques retenus par la French Tech. Il ne s’agit pas de les substituer au réseau existant mais de le compléter en rassemblant des start-ups qui partagent, en raison de leur activité, des préoccupations communes.

Comme pour les métropoles labellisées, le but de ces rassemblements thématiques est de "promouvoir la croissance des start-ups françaises de la thématique et de faire émerger parmi elle de grands leaders internationaux, les ETI et les grands groupes de demain", indique le dossier de presse. Du côté du ministère de l’Economie et de celui du Numérique, on insiste sur le fait que ce sont des associations de jeunes pousses avant tout. A elle de faire vivre ces réseaux ensuite. Pour cela, elles pourront utiliser les outils existants.

La méthode bottom up

Métropoles French Tech : tout le monde a gagné

Elles étaient 13, elles resteront 13. Les métropoles labellisées French Tech restent les mêmes à l’issue de l’évaluation réalisée par Bercy. Toutes se sont mobilisés de façon plus que satisfaisante indique-t-on dans l’entourage du ministre de l’Economie, qui parle de "travail remarquable accompli par tous". Dans un bilan des métropoles présenté dans le dossier de presse figurent les éléments suivants :
- 48 entreprises ont bénéficié du Pass French Tech (un accompagnement premium)
- 655 bourses French Tech d’un montant compris entre 10 000 et 30 000 euros en capital d’amorçage ont été distribuées
- Le fonds French Tech accélération a investi dans 5 accélérateurs dont deux issus des métropoles French Tech pour un montant total de 30 millions d’euros.
La liste des réseaux thématiques n’a pas été décidée par Bercy, mais est l’émanation des remontées du terrain. Autrement dit, tout le monde pouvait faire un dossier de candidature. Le choix a été fait d'un nombre restreint de réseaux pour ne pas multiplier les structures et perdre en lisibilité. Pour cela, le ministère a pû procéder à des rapprochements entre des dossiers qui étaient sur des thématiques proches.

Pour arriver aux 9 réseaux finaux, 113 projets ont été déposés, représentant 37 territoires. Ces réseaux thématiques peuvent être animés par des écosystèmes de start-ups qui ne font pas partie des 13 métropoles déjà labellisées French Tech. C’était une demande venant du terrain, assure-t-on dans l’entourage du ministre. Ainsi, le maillage du territoire par la French Tech devrait-être de meilleure qualité. C’est d’autant plus important qu’on insiste au ministère sur les réussites numériques en dehors de paris.

"Sur 58 start-ups identifiées comme étant en hypercroissance cette année et qui ont à ce titre bénéficié du Pass French Tech, 35 se situent hors de Paris et 23 en région parisienne", a rappelé Emmanuel Macron lors de son discours à Laval. Et ce résultat en terme de croissance s’explique largement par le développement international de ces pépités nées en région, comme Sigfox à Touloue, Enyo Pharma ou EyeTech Care à Lyon, Lengow à Nantes ou encore Qwant à Nice... "Tous ces exemples rappellent la marque de la nouvelle économie : bousculer l’ordre établi ; donner tort aux fatalistes et aux déclinistes ; rebattre les cartes, y compris sur le plan territorial", résume le ministre de l’Economie.

Les associations d'entreprenreurs associés

Par ailleurs, des associations nationales d’entrepreneurs sont associées à certains de ses réseaux, comme par exemple la Fevad (le syndicat de la vente à distance) pour la thématique du commerce de détail ou le syndicat national du jeu vidéo pour le réseau thématique consacré à l'edtech (éducation) et à l’entertainment.

Les neuf réseaux thématiques retenus sont :

  • HealthTech regreoupant BioTech, MedTech et e-santé
  • IoT et manufacturing
  • EdTech Entertainment
  • CleanTech et Mobility
  • FinTech
  • Security Pivacy
  • Retail
  • FoodTech
  • Sports

Les observateurs les plus avertis de la question noteront que contrairement à ce qui avait été un temps évoqué, il n’y a pas de réseau thématique consacré à la réalité virtuelle. Le choix a plutôt été fait de classer les réseaux par secteur d’activité plutôt que par technologie.

Un nombre variable de participants

Les quatre premières thématiques sont celles qui regroupent le plus de métropoles et d’écosystèmes. A l’inverse, certaines thématiques ne concernent que quelques points sur le territoire. Pour la FinTech, on en dénombre, par exemple, seulement cinq (FrenchTech Brest+, Finance innovation, France Fintech, LORnTech et French Tech Montpellier). Le réseau thématique centré autour du commerce du détail (retail) compte lui quatre territoires (Lille Is FrenchTech, Nantes Tech French Tech Bordeaux et French Tech Toulouse, ainsi que la Fevad).

Toutefois, une start-up de n’importe quel territoire peut ensuite utiliser les services du réseau thématique qui lui correspond si elle le souhaite. Il n’y a pas de condition de localisation, rappelle-t-on à Bercy.

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