
Depuis un peu plus d'un an, le logo de la start-up Shazam apparaît lors de certains programmes télévisés et spots publicitaires. Les utilisateurs de l'application peuvent alors accéder à des contenus supplémentaires grâce à la reconnaissance sonore.
Shazam poursuit cette stratégie de diversification et se pose comme un intermédiaire entre les annonceurs et le public. D'ailleurs, son cœur de métier n'est plus l'identification de musiques (la "killer app" qui l'a fait connaître et fidélise 100 millions d'utilisateurs mensuels) mais "l'engagement mobile".
la publicité shazamée
Ce 28 mai, l'entreprise londonienne annonce que son application mobile intègre désormais la reconnaissance visuelle, en plus du son. Shazam n'est pas (encore) capable de reconnaître n'importe quelle image, mais peut lire les QR Code et identifier son propre logo imprimé.
De plus en plus de publicités, dans des magazines ou sur des affiches, pourront ainsi être shazamées grâce à un accord entre l'annonceur et Shazam. Evian et Guerlain font partie des premières marques françaises à rendre leurs publicités interactives par ce biais. Le leader de l'affichage urbain Phenix Groupe annonce aussi un partenariat pour rendre ses panneaux publicitaires "shazamables".
Un puissant levier de croissance pour Shazam qui cherche à s'éloigner de son territoire natif, la musique, pour augmenter ses revenus.
Sylvain Arnulf
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