
Après Montpellier et Toulouse, c’est à Angers que Numa va s’installer. L’accélérateur de start-up né à Paris va y localiser une équipe d’ici à la fin de l’année. Objectif ? Assurer la gestion de l’accélérateur de start-up que va lancer prochainement la Cité de l’objet connecté.
Ouverte en juin 2015, la plateforme d’innovation industrielle dédiée à la filière de l’IoT entend accroitre sa dynamique. Sur 1 800 m2, la Cité dispose d’un conséquent parc de machines : imprimantes 3D, machines de découpe laser, équipements de contrôle dimensionnel… Et accompagne, via des programmes dédiés, les porteurs de projets IoT dans le prototypage et l’industrialisation en petites et moyennes séries de leurs innovations. Une trentaine d’entreprises, des start-up mais aussi des groupes comme Eram, Orange ou Enedis, fréquentent régulièrement ce lieu, animé par une dizaine de personnes.
Les compétences de Numa
Aujourd’hui, la Cité veut aller encore plus loin en s’appuyant sur les compétences en matière d’accompagnement entrepreneurial de Numa. L’accélérateur dispose d’un programme visant à préparer les start-up à la levée de fonds et dispositifs d’open-innovation et d’intrapreneuriat dédiés aux grand-groupes. Et a mis en place un réseau d’antennes internationales dans sept villes dont Barcelone et Mexico depuis l’an dernier. "Le réseau international de Numa va également nous permettre d’ouvrir la porte à des start-up européennes. Mais cette alliance ne change rien à la gouvernance en place", précise Thierry Sachot, président de la Cité de l’objet connecté et directeur général d'Eolane.
Spécialiste de l’électronique, le groupe angevin (3 200 salariés - 360 M€ de CA) est, depuis sa création, actionnaire à 51 % de la société qui gère la Cité, aux côtés de 17 autres partenaires privés, avec le soutien des collectivités.
Un fonds d’amorçage en cours de création
Parallèlement à cet accélérateur, la French Tech d’Angers travaille au lancement d’un fonds d’amorçage spécifiquement dédié aux objets connectés. Les contours ne sont pas encore précisés, mais il devrait fédérer de financement de l’Etat, de banques et d’investisseurs privés régionaux. "L’écosystème angevin veut bénéficier d’une attractivité européenne. Cela correspond à la feuille de route qui est impulsée par les acteurs du territoire, et notamment Angers Loire métropole", indique Michel Perrinet, président d’Octave et délégué régional d’Angers French Tech. Car Angers, qui sera la ville hôte du World Electronics Forum en octobre 2017, ne cache pas ses ambitions : s’installer durablement sur la scène européenne de l’électronique et de l’IoT.
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